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LES AMIS DE GONFARON |
Dossiers -La mobilisation à porté ses fruits Boum démografique Précarité,pauvreté,détresse, La CADA -Droit de réponse -Réflection - -Coup de cœur -Vie associative. - Vie pratique:-Recette -Enigme |
LE JOURNAL DES AMIS DE
GONFARON:
LE SAVIEZ-VOUS ?
septembre 2004 |
DOSSIER :
“la mobilisation a porté ses fruits !”
L’arrêté,
en date du 21 juillet 2004, précise
tous les motifs de ce refus. Nous nous félicitons de cette décision, car
nous nous sommes battus avec l’association de défense du lac de Bonne Cougne
contre ce projet. Saluons d’ailleurs tous ceux qui nous ont rejoints dans cette
lutte. Tout l’argumentaire que nous avions développé au moment de l’enquête
publique a été pris en compte par le Préfet du Var.
Nous sommes très satisfaits et montrons
ainsi que lorsqu’il s’agit de se battre avec détermination et conviction, dans
l’intérêt de la commune, pour la sauvegarde de l’environnement et la défense
des ressources en eau de Gonfaron, nous agissons pour préserver le bien commun.
Nous avons publié de nombreux articles dans nos
précédents journaux (*), afin de vous tenir informés des menaces qui pesaient
avec ce projet de golf. Nous vous alertions à juste titre sur la grande
fragilité de ce secteur aussi bien sur les réserves en eau, que sur les
richesses biologiques animales et végétales. Le réseau européen de sites
remarquables avait d’ailleurs sélectionné le lac temporaire de Bonne Cougne
gonfaronais et la plaine des Maures dans les espaces à préserver et à protéger.
Qu’il s’agisse : - de la quantité des eaux (Source du
Maraval, et Bonne Cougne),
- de la qualité de ces réserves aquatiques,
- des pollutions éventuelles sous-estimées dans le projet,
- de la protection indiscutable
des écosystèmes aux nombreuses espèces dont certaines exceptionnellement rares,
- de la transformation complète du site avec la création de quatre
grands lacs,
- de la protection contre les incendies,
- de la construction du complexe immobilier (327 maisons pour 1.050
habitants !) attirant ainsi toutes les spéculations possibles...
nous avions développé très largement les raisons pour lesquelles nous
nous opposions à ce projet à l’heure où les réserves en eau sont très fragiles.
MERCI MONSIEUR LE PREFET DU
VAR ! !
Quant aux
arguments des maires des deux communes concernées (Flassans et Gonfaron),
donnés après la publication de l’arrêté, nous vous laissons juges d’apprécier
leur pertinence ! !
Pour le maire de Flassans, il considère avec mépris les défenseurs de
l’environnement, les qualifiant d’intégristes ! Nous sommes prêts à intervenir
auprès de Monsieur le maire pour l’aider à mieux comprendre son environnement
et à lui proposer d’autres solutions.
Quant au second, maire de Gonfaron, il regrette les retombées
économiques potentielles, alors que les golfs environnants ont des difficultés
de survie.
Il faut savoir être cohérent sur ses positions.
L’association du lac de Bonne Cougne et de la protection de
l’environnement de Gonfaron et de ses environs suivra avec vigilance ce
dossier.
Dans un avenir proche nos préoccupations porteront sur les périmètres de protection des ressources en eau du village (Maraval et Fontfraye) qui sont primordiales
Dans un prochain article, nous développerons nos
suggestions sur le devenir possible d’un site aussi riche constitué par le
secteur de Rouvède, le lac de Bonne Cougne et toute la zone du Maraval.
A NOTER : Une exposition sur les lacs temporaires aura
lieu cet automne, les 19, 20 et 21 novembre en la salle annexe de la mairie,
rue du 4 septembre.
(*) n° 10 de décembre 2003 pages 1 et 2 -
n° 9
de septembre 2003 pages 1 et 2 -
n° 4
de juin 2002 page 1.
Paul GARCIA (Quartier Rimauret à GONFARON )
DOSSIER
: “Boum démographique dans le sud de la France”
L’INSEE
a réalisé une passionnante étude sur la population française en régions à
l’horizon 2030. Résultat : Languedoc-Roussillon, PACA, Midi-Pyrénées et Aquitaine
gagneraient plus de 20 millions d’habitants (août 2004).
A
partir des données des recensements de 1982, 1990 et 1999, l’INSEE (Institut
national de la statistique et des études économiques) s’est livré à une très
intéressante étude démographique sur la France à l’horizon 2030/2050. Cette
projection donne notamment un scénario assez précis de l’avenir de nos régions.
En tenant compte du renouvellement naturel de la population et des flux
migratoires, l’INSEE dresse ainsi un tableau de celles qui vont “gagner” des
habitants et de celles qui vont en perdre.
Région |
Population 2000 (millions) |
Population 2030 (millions) |
Variation |
1 - Languedoc-Roussillon |
2,32 |
3,14 |
+ 34 % |
2 - Provence-Alpes-Côte d’Azur |
4,54 |
5,5 |
+ 21 % |
3 - Rhône-Alpes |
5,68 |
6,59 |
+ 16 % |
4 - Midi-Pyrénées |
2,57 |
2,98 |
+ 16 % |
Christian LIGNER (Quartier Mûrier à GONFARON)
DOSSIER : “La CADA donne tort au maire...”
Après le tribunal administratif qui, lors de sa séance du 13
septembre 2003, m’a donné raison (cf le Saviez-vous n° 9,
page 3 “le tribunal administratif donne tort au maire) c’est au tour de
la CADA (Commission d’Accès
aux Documents Administratifs) - administration placée sous
l’autorité du Premier Ministre - d’exiger du maire le respect du décret
2001-493 et de l’arrêté du Premier Ministre, du 1er octobre 2001, fixant le
prix d’une photocopie A4 à 0,18 euro maximum et non à 0,50 euro comme c’est
le cas dans notre commune.
Or, il
m’est demandé par les services municipaux la somme de 158 euros pour des
photocopies administratives (316 pages), alors que je ne dois que 56,88 euros.
Vous avez écrit, M. Orengo, dans le
Sachez-le n° 80, d’octobre 1996 : “j’ai toujours fait preuve dans
ma vie de tolérance et de respect envers ceux qui ne partagent pas toujours mes
idées...”
Respectez d’abord les règlements qui s’appliquent à tous.
Vos
engagements sont pareils aux vagues de la mer, elle meurent aussi vite qu’elle naissent ! !
André DALMASSO (Rue du 4 septembre à GONFARON)
DROIT DE REPONSE : “Juste une mise au point ! ”
Mais
qu’est-ce qui pousse la municipalité de Gonfaron à publier, coup sur coup, deux
bulletins aux frais des contribuables, pour s’en prendre nominativement à des
citoyens ? Sommes-nous en période électorale ? Est-elle en manque de polémique
?
Pour
ceux qui nous connaissent, nous ne faisons pas preuve de mauvaise foi. Nous
disons les choses avec sincérité, avec pour seule arrière pensée : le droit
et la liberté d’expression.
Le livre
de Gonfaron se lit en respectant le sens de l’histoire et asséner la population
avec des chiffres anciens, utilisés hors du contexte ne va pas dans le respect
des citoyens. Parfois la roue tourne ! Le Préfet du Var de l’époque n’était-il
pas
M. Marchiani, à qui aujourd’hui la justice demande de
rendre des comptes dans de nombreuses affaires ?
Nous ne
faisons pas de culte de la personnalité en portant aux nues l’ancienne
municipalité, mais nous savons apprécier le labeur accompli de ces
femmes et de ces hommes au service de tous leurs concitoyens !
Cela ne
nous semble pas le cas aujourd’hui et nous le dénonçons. La gestion de la
collectivité rend nécessaire l’emprunt pour investir. Il est normal qu’un
équipement qui profite à plusieurs générations soit payé à long terme. C’est
une dette d’un côté, et un investissement de l’autre. Quand les anciens ont
investi pour la distribution de l'eau dans le village, réalisant des kilomètres
de conduites, des fontaines, la collectivité s’est endettée à cette époque,
mais cet investissement nous profite toujours.
La
commune ne meurt pas au changement du premier magistrat. Autant que les
investissements profitent à la nouvelle municipalité, autant les charges
restent. C’est la règle de fonctionnement de nos institutions, et la
municipalité actuelle, elle aussi, utilise la dette comme mode de
gestion !
Pour nous
la qualité du fonctionnement de la mairie et du service rendu passe par :
- la mise en
valeur du personnel communal ;
- la
transparence : informer de tout ce que l’on décide, rendre compte de tout
ce que l’on fait, permettre à chacun d’accéder à tous les documents
administratifs de la collectivité (sans être obligé de passer par le Tribunal
Administratif pour les obtenir), est une priorité . Les règles de
fonctionnement des services municipaux (crèche, cantine scolaire...) doivent
être connues de tous et la création de commissions d’admissions associant tous
les partenaires garantira cette transparence ;
- la participation des citoyens aux décisions,
tout projet, tout choix qui touchent durablement la vie du village et de ses
habitants doit faire l’objet d’une concertation avec les citoyens, avec les
associations concernées ;
- promouvoir une politique sociale qui ne laisse
personne sur la touche est indispensable ;
- le respect des règles de la République, c’est
respecter la loi et ne pas créer des règles de circonstances à géométrie
variable.
Il est
tout aussi intolérable de la part d’un premier magistrat de la commune de commenter
des décisions de Justice. La plus haute juridiction de
l’ordre judiciaire de notre République a tranché, Jean de BENGY ne s’est pas
rendu coupable de gestion illégale d’intérêts, ni de faux en écriture, ni
d’aucune malversation. Il a géré la commune en toute honnêteté, et
affirmer le contraire, c’est se mettre au dessus des lois de notre République.
Et il n’appartient à personne, quelque soit son rang, de
nous dire ce qu’est un hommage !
Du
débat naît l’objectivité, et avançons le regard tourné vers l’avenir !
Paul GARCIA (Quartier Rimauret à GONFARON)
DOSSIER : “la précarité, la
pauvreté, la détresse existent à GONFARON”
Suite à l’article
paru dans notre précédent journal (n° 12 - p 3)
Je tiens à remercier la SOCIETE DE SAINT VINCENT
DE PAUL (Tél. 04.94.78.32.66) en la personne de Madame de Boisséson, pour le
soutien apporté auprès de ces familles qui veulent rester dans l’anonymat
pour ne pas être montrés du doigt.
La
solidarité est un des sentiments
humains des plus nobles et des plus naturels envers son prochain...
André DALMASSO (rue du 4 septembre à GONFARON
REFLEXION : “C’est pas moi, c’est lui ! ...”
Nous connaissons tous cette
expression, notamment employée par nos tous petits, qui, par crainte d’être
grondés, reportent leurs fautes sur leur camarade ou leur fratrie...
Mais
nous pouvons excuser nos enfants, et comprendre ce réflexe : ils n’ont pas
encore intégré la valeur de l’honnêteté, de la franchise, du respect d’autrui ;
ils n’ont pas appris que la vérité est essentielle et qu’il faut reconnaître
ses actes et les assumer, ce qui est la notion de droiture... A nous de les
éduquer....
Par contre, lorsqu’il s’agit
d’adultes qui emploient ce stratagème, c’est totalement différent !
Il
y a plusieurs cas de figures :
* l’adulte qui n’a pas grandi “normalement” et dont la construction a été faussée (les causes sont multiples et différentes) : son développement psychologique n’a pas suivi son développement physique (attardé mental) ;
* l’adulte lâche et calculateur qui n’assume rien et
reporte sur l’autre les problèmes qui pourraient lui nuire ;
* l’adulte ambitieux qui, pour
s’élever, accuse ses adversaires de mensonges et d’inepties, déviant ainsi
l’attention de son auditoire (tout comme les êtres les plus dangereux de notre
Histoire ont été des gens malades de pouvoir, atteints de psychoses telles que
la paranoïa dont le délire est construit, clair, pouvant apporter la conviction
chez nombre de personnes et provoque le fanatisme) ;
* l’adulte dont le seul souci est la gloire
et dont la calomnie n’a d’égale que sa crétinerie.... , qui pour se louer ou se faire louer, veut
détruire l’autre jusqu’au delà de sa disparition, et harcèle ses amis...
outrepassant les lois et les décisions de justice... feignant ignorer les jugements le déboutant de ses
affreuses et ignobles accusations mensongères.... bref, un malade
psychotique ayant des délires quérulents processifs entre autres !
De telles personnes sont obscures
et dépourvues de valeurs. S’il vous arrivait d’en rencontrer, le mieux
serait de pouvoir les démasquer et de les faire soigner ; mais méfiez-vous,
elles cachent bien leur jeu ! !.... Et peut-être vous laisserez-vous y prendre
! ATTENTION DANGER...
Yvette
DESAIN (Route
de Collobrières à GONFARON)
REFLEXIONS : “Les brèves”
Voici quelques réflexions et
informations que nous vous suggérons, mais
qui pourraient servir de supports à de nombreux débats ou discussions, selon
l’intérêt que vous pourriez y porter.
Courrier des lecteurs :
Nous recevons souvent du courrier de la part de nos
lecteurs, et nous éditons les articles dont l’origine nous est connue. Il nous
est difficile, par contre, de publier les lettres non signées.
Nous en sommes attristés, car la plupart nous encouragent
à poursuivre notre publication.
Quant aux quelques critiques qui nous demandent
d’approfondir certains sujets, nous les prenons en compte sans les publier.
La Rédaction
Festivités de l’été 2004 :
Nous avons pu constater avec plaisir un regain
d’activités estivales. Nos critiques ne sont pas étrangères à ce résultat et
nous espérons que cet effort sera poursuivi.
MdB
Tri sélectif :
“Cœur du Var”, dans sa lettre n° 1, informe qu’à partir
du 1er mai 2004, les agents municipaux distribuent le mercredi, chez les
particuliers, des sacs destinés au tri sélectif.
Les sacs ne sont pas au rendez-vous !!?
J.Z
Les collectivités locales peuvent se substituer aux
propriétaires des rives pour les entretenir.
P.G
L’église :
Monument faisant partie du patrimoine communal, il doit
être entretenu par la municipalité.
Avez-vous constaté son état (extérieur et intérieur) ?
Sur son clocher, pousse une remarquable végétation !
Le dallage intérieur est parsemé de plaques de ciment de
très mauvais goût, faisant preuve d’un travail sommaire. Sans parler des
nombreux recoins détériorés par l’humidité.
Pourquoi ne pas continuer le travail régulier entrepris par l’ancienne municipalité ?
P.G
Une épine dangereuse :
Il y a 4 ans que le maire et la DDE ont été alertés
sur l’anomalie de la construction
réalisée devant l’entrée du 54 avenue Foch. Elle vaut le détour, complètement
difforme, totalement alambiquée.
Nul maçon voudrait revendiquer en être l’auteur.Cela fait
donc 4 années que le maire et la
DDE étudient cette
“épineuse question”.
En réalité si le
permis de construire des escaliers a bien
été déposé, conformément à l'empiétement des anciens escaliers, la nouvelle construction n’est
pas conforme à ce permis. La mairie
et la DDE jouent avec la vie des riverains, en se renvoyant la balle. Quand le maire va-t-il faire le nécessaire pour la mettre en conformité ?
MdB
Promenons-nous
dans les bois, mais...
ne ramassons pas
de châtaignes, car celles-ci tombent
sur le sol qui a été longuement préparé, débroussaillé, entretenu ainsi
que les arbres soignés et élagués. La récolte est importante pour le producteur et rien ne se perd...
MdB
Edition
spéciale, édition spéciale, et de deux :
La municipalité
a fait paraître deux “éditions spéciales” de son bulletin d’informations,
datées de juin 2004, consacrées uniquement à répondre aux articles de
notre modeste journal... Quelle
publicité pour notre travail !
Soulignons deux
éditions de 12 pages chacune, payées
par les deniers de tous les gonfaronnais, pour des règlements de compte,
et des joutes, ayant pour but de discréditer nos écrits et réflexions, sans la
moindre info communale proprement dite,
ni actualité ! C’est beaucoup !! Et la commune dans tout cela ?
N’y a-t-il pas mieux à faire ? Notre association ferait-elle à la municipalité, pourtant élue à 75 % ?
Y.D
Oubli de
mémoire :
Il est
facile, en juin 2004, pour un élu d’écrire “...avoir
une pensée respectueuse pour deux personnes extraordinaires de cette équipe qui
hélas nous ont quittés : Gilberte MERLATTI et Lucienne PRUDENTI...”
L’oubli de
mémoire évoqué par cet élu lui revient totalement, car
Gilberte MERLATTI (ainsi que les autres
membres du Comité des Fêtes de l’époque) s’est vue contrainte de se
disculper devant les gendarmes, le 9 janvier 1996, accusée (à tort comme
toujours) par la municipalité actuelle. Il s’agissait en réalité d’une plainte
signée par le maire actuel et adressée au Procureur de la République, en décembre 1995, accusant
les associations bénévoles dont le COMITE DES FETES, de prise illégale d’intérêts et de
gestion de fait... Elle ne peut se défendre et répondre aujourd’hui,
car malheureusement
elle nous a quittés au printemps 1997, mais je peux, personnellement, et de nombreux gonfaronnais pourront se joindre à moi, vous
témoigner solennellement du mal profond que Gilberte a ressenti devant cette
injustice et ces abjectes suspicions, elle en a été d’ailleurs profondément et
durablement choquée et blessée...
(ainsi que tous ceux qui ont subi le même sort)
Ne pensez-vous
pas qu’il est aisé mais déplacé de
faire du sentimentalisme aujourd’hui
?
Y.D
COUP DE
CŒUR : “Libération” Quinze Août quarante quatre ! Nous avions touché terre Sur le sable tout chaud d’un pays de lumière Embaumé de ses fleurs. C’était notre Midi Objectif attendu de mon rêve infini Un nom pour moi sacré : plage de la Nartelle ! Je répétais tout haut : “La France qu’elle est belle !” Le lendemain déjà nous marchions sur Toulon. Comme un serpent d’acier, le flot de nos machines Traversait des forêts qui sentaient la résine, Lorsque droit devant nous apparut GONFARON ! Nos blindés rugissant comme le vent qui passe Avaient stoppé soudain au milieu d’une place. Une horde de gens qui s’étaient massés là Nous arracha d’un coup nous tirant par les bras. Et puis, se refermant, le cercle de la foule Nous souleva du sol, comme une grande houle. Et ce fut prodigieux, car tous n’avaient qu’un cri : “Les Français, les Français, ce sont eux, c’est fini !” Je me mis à chanter, pleurer et puis à rire. Ce fut de la folie et ce fut du délire Quand éclata le chant de la libération : “Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons !” Et tous avaient “l’accent”, l’accent de la Provence, L’accent de mon pays. Ça sent si bon la France ! Combien de citoyens n’ai-je pas embrassés ? Sans distinguer le sexe, ou l’âge, ou l’avantage... Des jeunets, des barbus, de bons vieux édentés, Des filles au cœur chaud qui m’offraient leur visage. Mais le plus pathétique et le plus émouvant, Ce fut bien cette Mère qui portait son enfant (1) Le poussait dans mes bras d’un grand geste extatique, Sans souci des clameurs, des vivats frénétiques, Répétant à mi-voix : “Touche le mon petit !” C’était une oraison, ce n’était plus un cri, Ce n’était plus un chant, c’était une prière, Nous venions d’effacer quatre années de misère ! (1) Gilbert CARENTA Actuellement négociant en vins
à Toulon |
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Débarquement en Provence - 15 août 1944
“GONFARON”
PAR LE COLONEL PETIT - Cagnes sur mer
VIE
ASSOCIATIVE :
* “Les boules, ça
roule...”
Samedi 10 juillet à 17 heures, 64 joueurs, de 6 à 77 ans, prenaient
possession du stade Alban Bernard pour le tournoi de boules organisé par LES
AMIS DE GONFARON.
32
équipes s’affrontèrent dans la bonne humeur jusqu’à 21 h 30 : les deux équipes
finalistes se partagèrent alors les prix de 150 et 80 euros mis en jeu. Dans
l’équipe gagnante, un adolescent de 12 ans, Manuel PERSONETAZ, champion cadet
de ligue, champion cadet du Var et finaliste de la “Boule Marseillaise “ 2004.
L’équipe victorieuse de la consolante recevait quant à
elle 50 euros.
De nombreux lots de consolation étaient distribués aux
participants. Boissons et sandwiches étaient proposés aux joueurs et aux
spectateurs.
Nous adressons nos remerciements chaleureux aux commerçants du village
qui ont contribué, par leurs dons (espèces, lots ou bons) à la réussite de cet
après-midi convivial.
Joëlle ZIPPERLIN (Avenue Foch à GONFARON)
* “Ecogachis...”
Lorsque M. Orengo a décidé de fermer l’écomusée communal du liège, le
1er octobre 1996, les bénévoles qui accueillaient le public ont dû décommander
126 visites prévues entre le 1er et le 6 octobre 1996 : 50 CE 1 de la
Croix-Valmer, 26 ODEL et un car de 45 touristes de Nice.
Et pourtant cet écomusée était un des meilleurs moyens de promotion de
Gonfaron qui ait jamais existé, véritable pôle d’attraction touristique, avec
le village des tortues, centre culturel
et lieu de référence de chercheurs, étudiants, œnologues, leveurs et
bouchonniers de la France entière, mais aussi de beaucoup d’autres pays
d’Europe et même du Canada et des Etats Unis.
Non seulement il avait permis la rénovation d’un bâtiment
communal qui était inutilisable, mais sa situation au centre du village faisait
participer les visiteurs à l’amélioration du chiffre d’affaires du commerce
local sans compter son rôle de syndicat d’initiatives.
Pour redynamiser l’activité économique de
notre village et garder vivante la mémoire de nos métiers ancestraux, il serait
judicieux que cet écomusée redevienne opérationnel.
Maryvonne de BENGY (Avenue Foch à GONFARON)
Hommage à Monique SEIDENECK, née JUNQUE :
fille de Etienne JUNQUE, un des derniers bouchonniers du Var, Monique SEIDENECK
a activement participé à la création de l’écomusée du liège, en faisant don des
nombreux machines et outils liés à la bouchonnerie. Même vivant à l’étranger,
elle a été toute sa vie profondément attachée à son village natal et à la
tradition familiale, à son frère Maurice et sa sœur Claudine. Elle nous a quittés le 17 septembre 2004, après une longue
et pénible maladie. |
* “la
calebasse” ou lagenaria vulgaris - synonymes : cougourde, gourde
des pèlerins.
Origine
: Amérique méridionale. Cette plante
de culture facile s’est répandue dans les quatre coins du monde où le climat
est chaud ou tempéré. On rencontre de nombreuses variétés comestibles à l’état
jeune ou utilisées pour la fabrication d’ustensiles culinaires et musicaux.
Description
: plante coureuse de grande vigueur à végétation rapide. Les feuilles et toutes
les parties vertes de la plante répandent, lorsqu’elles sont froissées, une
odeur forte. Feuilles pubescentes, alternes, pétiolées, et largement ovales,
cordées, arrondies, sinueuses, dentées. Fleurs monoïques, blanches, portées sur
un long pédoncule. Fruits, à l’état jeune, d’abord charnus, pleins, vert clair,
duveteux, c’est l'époque où ils constituent un légume bien recommandable. A
maturité complète, le “Natal” est la
seule qui garde sa qualité gustative en maturité avancée. Les autres vous
donneront de magnifiques objets de décoration. Aussi, si vous savez sculpter,
laissez place à votre imagination.
* La
recette : SOUPE DE CALEBASSE
Préparation
+ cuisson : 40 min.
Ingrédients pour 6 personnes : 4 fruits de calebasse
cueillis très jeunes, la peau doit être tendre et s’écorcher à l’ongle sans
résistance - 3 à 4 pommes de terre - 1 poivron - 250 g de haricots verts - 250
g de haricots écossés frais - 5 tomates - 6 gousses d’ail -
1 bouquet de
basilic - eau - poivre - sel - un morceau de beurre.
# Dans un faitout, mettez les courges coupées en fines
rondelles, les pommes de terre coupées en dés, le poivron émincé en fines lamelles,
les haricots verts coupés en tronçons, les haricots en grains frais, les
tomates pelées et épépinées.
# Couvrez largement d’eau ; ajoutez sel, poivre et le
morceau de beurre.
# Portez à ébullition environ 20 minutes.
# Ajoutez l’ail pelé, redonnez un bouillon. Lorsque les
haricots en grains sont cuits, ajoutez le basilic haché et servez chaud...
BON APPETIT ! !
* L’énigme
:
Solution de l’énigme du numéro précédent (n° 12) : il
s’agissait d’un cavalier sur sa monture...
Nouvelle énigme : un
collectionneur possède un grand nombre de cartes téléphoniques, entre 800 et
1.000. Il les classe dans des albums. S’il les met dans des albums dont chaque
page peut contenir 13 cartes, alors la dernière page du dernier album ne
contient que 3 cartes. Mais s’il les range dans des albums dont chaque page
peut contenir 18 cartes, la dernière page du dernier album ne contient cette
fois-ci que 5 cartes.
Combien a-t-il donc de cartes ?
Réponse dans notre
prochain numéro !
Yvette
DESAIN (Route de Collobrières à GONFARON)
SEPTEMBRE 2004