N°13

 

 

 

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LES AMIS DE GONFARON

 

 

Sommaire N° 13

Dossiers -La mobilisation à porté ses fruits                     Boum démografique

                    Précarité,pauvreté,détresse,                     La CADA

-Droit de réponse

-Réflection

-

-Coup de cœur

-Vie associative.

- Vie pratique:-Recette

                       -Enigme

         

         

    LE JOURNAL DES AMIS DE

     

    GONFARON:

     

      LE SAVIEZ-VOUS ?

         

       

    septembre 2004

 

  DOSSIER :  la mobilisation a porté ses fruits !”

 

             Le Préfet du Var, Monsieur Pierre DARTOUT, a rejeté la demande d’autorisation de projet de golf, dit “La Rouvède” route de Flassans.

 

            L’arrêté, en date du 21 juillet 2004, précise  tous les motifs de ce refus. Nous nous félicitons de cette décision, car nous nous sommes battus avec l’association de défense du lac de Bonne Cougne contre ce projet. Saluons d’ailleurs tous ceux qui nous ont rejoints dans cette lutte. Tout l’argumentaire que nous avions développé au moment de l’enquête publique a été pris en compte par le Préfet du Var.

 

            Nous sommes très satisfaits et montrons ainsi que lorsqu’il s’agit de se battre avec détermination et conviction, dans l’intérêt de la commune, pour la sauvegarde de l’environnement et la défense des ressources en eau de Gonfaron, nous agissons pour préserver le bien commun.

Nous avons publié de nombreux articles dans nos précédents journaux (*), afin de vous tenir informés des menaces qui pesaient avec ce projet de golf. Nous vous alertions à juste titre sur la grande fragilité de ce secteur aussi bien sur les réserves en eau, que sur les richesses biologiques animales et végétales. Le réseau européen de sites remarquables avait d’ailleurs sélectionné le lac temporaire de Bonne Cougne gonfaronais et la plaine des Maures dans les espaces à préserver et à protéger.

Qu’il s’agisse : - de la quantité des eaux (Source du Maraval, et Bonne Cougne),

                       - de la qualité de ces réserves aquatiques,

                       - des pollutions éventuelles sous-estimées dans le projet,

                       - de la protection indiscutable des écosystèmes aux nombreuses espèces dont certaines exceptionnellement rares,

                       - de la transformation complète du site avec la création de quatre grands lacs,

                       - de la protection contre les incendies,

                       - de la construction du complexe immobilier (327 maisons pour 1.050 habitants !) attirant ainsi toutes les spéculations possibles...

                      

                      nous avions développé très largement les raisons pour lesquelles nous nous opposions à ce projet à l’heure où les réserves en eau sont très fragiles.

 

                                     MERCI MONSIEUR LE PREFET DU VAR ! !

 

              Quant aux arguments des maires des deux communes concernées (Flassans et Gonfaron), donnés après la publication de l’arrêté, nous vous laissons juges d’apprécier leur pertinence ! !

 

               Pour le maire de Flassans, il considère avec mépris les défenseurs de l’environnement, les qualifiant d’intégristes ! Nous sommes prêts à intervenir auprès de Monsieur le maire pour l’aider à mieux comprendre son environnement et à lui proposer d’autres solutions.

               Quant au second, maire de Gonfaron, il regrette les retombées économiques potentielles, alors que les golfs environnants ont des difficultés de survie.

Il faut savoir être cohérent sur ses  positions.

 

               L’association du lac de Bonne Cougne et de la protection de l’environnement de Gonfaron et de ses environs suivra avec vigilance ce dossier.

 

               Dans un avenir proche nos préoccupations porteront sur les périmètres de protection des ressources en eau du village (Maraval et Fontfraye) qui sont primordiales

              Dans un prochain article, nous développerons nos suggestions sur le devenir possible d’un site aussi riche constitué par le secteur de Rouvède, le lac de Bonne Cougne et toute la zone du Maraval.

 

A NOTER : Une exposition sur les lacs temporaires aura lieu cet automne, les 19, 20 et 21 novembre en la salle annexe de la mairie, rue du 4 septembre.

 

(*)  n° 10   de décembre 2003 pages 1 et 2 -

        9   de septembre 2003 pages 1 et 2 -

       4    de juin 2002 page 1.

                                                    Paul GARCIA  (Quartier Rimauret à GONFARON )

 

        DOSSIER : Boum démographique dans le sud de la France”

 

           L’INSEE a réalisé une passionnante étude sur la population française en régions à l’horizon 2030. Résultat : Languedoc-Roussillon, PACA, Midi-Pyrénées et Aquitaine gagneraient plus de 20 millions d’habitants (août 2004).

    

           A partir des données des recensements de 1982, 1990 et 1999, l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) s’est livré à une très intéressante étude démographique sur la France à l’horizon 2030/2050. Cette projection donne notamment un scénario assez précis de l’avenir de nos régions. En tenant compte du renouvellement naturel de la population et des flux migratoires, l’INSEE dresse ainsi un tableau de celles qui vont “gagner” des habitants et de celles qui vont en perdre.

 

Région

Population 2000

(millions)

Population 2030

(millions)

Variation

1 - Languedoc-Roussillon

2,32

3,14

+ 34 %

2 - Provence-Alpes-Côte d’Azur

4,54

5,5

+ 21 %

3 - Rhône-Alpes

5,68

6,59

+ 16 %

4 - Midi-Pyrénées

2,57

2,98

+ 16 %

 

                                               Christian LIGNER (Quartier Mûrier à GONFARON)

  

  DOSSIER :  La CADA donne tort au maire...”

 

              Après le tribunal administratif qui, lors de sa séance du 13 septembre 2003, m’a donné raison (cf le Saviez-vous n° 9, page 3 “le tribunal administratif donne tort au maire) c’est au tour de la  CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) - administration placée sous l’autorité du Premier Ministre - d’exiger du maire le respect du décret 2001-493 et de l’arrêté du Premier Ministre, du 1er octobre 2001, fixant le prix d’une photocopie A4 à 0,18 euro maximum et non à 0,50 euro comme c’est le cas dans notre commune.

              Or, il m’est demandé par les services municipaux la somme de 158 euros pour des photocopies administratives (316 pages), alors que je ne  dois que 56,88 euros.

 

               Vous avez écrit, M. Orengo, dans le Sachez-le n° 80, d’octobre 1996 : “j’ai toujours fait preuve dans ma vie de tolérance et de respect envers ceux qui ne partagent pas toujours mes idées...”

Respectez d’abord les règlements qui s’appliquent à tous.

Vos engagements sont pareils aux vagues de la mer, elle meurent aussi vite qu’elle naissent ! !

  

                                        André DALMASSO (Rue du 4 septembre à GONFARON)

 

DROIT DE REPONSE :  “Juste une mise au point ! ”

 

          Mais qu’est-ce qui pousse la municipalité de Gonfaron à publier, coup sur coup, deux bulletins aux frais des contribuables, pour s’en prendre nominativement à des citoyens ? Sommes-nous en période électorale ? Est-elle en manque de polémique ?

 

          Pour ceux qui nous connaissent, nous ne faisons pas preuve de mauvaise foi. Nous disons les choses avec sincérité, avec pour seule arrière pensée : le droit et la liberté d’expression.

 

          Le livre de Gonfaron se lit en respectant le sens de l’histoire et asséner la population avec des chiffres anciens, utilisés hors du contexte ne va pas dans le respect des citoyens. Parfois la roue tourne ! Le Préfet du Var de l’époque n’était-il pas

M. Marchiani, à qui aujourd’hui la justice demande de rendre des comptes dans de nombreuses affaires ?

 

          Nous ne faisons pas de culte de la personnalité en portant aux nues l’ancienne municipalité, mais nous savons apprécier le labeur accompli de ces femmes et de ces hommes au service de tous leurs concitoyens !

          Cela ne nous semble pas le cas aujourd’hui et nous le dénonçons. La gestion de la collectivité rend nécessaire l’emprunt pour investir. Il est normal qu’un équipement qui profite à plusieurs générations soit payé à long terme. C’est une dette d’un côté, et un investissement de l’autre. Quand les anciens ont investi pour la distribution de l'eau dans le village, réalisant des kilomètres de conduites, des fontaines, la collectivité s’est endettée à cette époque, mais cet investissement nous profite toujours.

         La commune ne meurt pas au changement du premier magistrat. Autant que les investissements profitent à la nouvelle municipalité, autant les charges restent. C’est la règle de fonctionnement de nos institutions, et la municipalité actuelle, elle aussi, utilise la dette comme mode de gestion !

 

         Pour nous la qualité du fonctionnement de la mairie et du service rendu passe par :

-  la mise en valeur du personnel communal ;

-  la transparence : informer de tout ce que l’on décide, rendre compte de tout ce que l’on fait, permettre à chacun d’accéder à tous les documents administratifs de la collectivité (sans être obligé de passer par le Tribunal Administratif pour les obtenir), est une priorité . Les règles de fonctionnement des services municipaux (crèche, cantine scolaire...) doivent être connues de tous et la création de commissions d’admissions associant tous les partenaires garantira cette transparence ;

- la participation des citoyens aux décisions, tout projet, tout choix qui touchent durablement la vie du village et de ses habitants doit faire l’objet d’une concertation avec les citoyens, avec les associations concernées ;

- promouvoir une politique sociale qui ne laisse personne sur la touche est indispensable ;

- le respect des règles de la République, c’est respecter la loi et ne pas créer des règles de circonstances à géométrie variable.

 

        Il est tout aussi intolérable de la part d’un premier magistrat de la commune de commenter des décisions de Justice. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire de notre République a tranché, Jean de BENGY ne s’est pas rendu coupable de gestion illégale d’intérêts, ni de faux en écriture, ni d’aucune malversation. Il a géré la commune en toute honnêteté, et affirmer le contraire, c’est se mettre au dessus des lois de notre République.

Et il n’appartient à personne, quelque soit son rang, de nous dire ce qu’est un hommage !

  Exprimons-nous, raisonnons et osons dire les choses dans l’intérêt de tous, sans mensonge et fausseté.

Du débat naît l’objectivité, et avançons le regard tourné vers l’avenir !

 

                                          Paul GARCIA (Quartier Rimauret à GONFARON)

 

DOSSIER : “la précarité, la pauvreté, la détresse existent à GONFARON”

               Suite à l’article paru dans notre précédent journal (n° 12 - p 3)

 

           Je tiens à remercier la SOCIETE DE SAINT VINCENT DE PAUL (Tél. 04.94.78.32.66) en la personne de Madame de Boisséson, pour le soutien apporté auprès de ces familles qui veulent rester dans l’anonymat pour ne pas être montrés du doigt.

                    

              La solidarité est un des sentiments  humains des plus nobles et des plus naturels envers son prochain...

 

  André DALMASSO (rue du 4 septembre à GONFARON

 

REFLEXION  :  “C’est pas moi, c’est lui ! ...” 

 

          Nous connaissons tous cette expression, notamment employée par nos tous petits, qui, par crainte d’être grondés, reportent leurs fautes sur leur camarade ou leur fratrie...

Mais nous pouvons excuser nos enfants, et comprendre ce réflexe : ils n’ont pas encore intégré la valeur de l’honnêteté, de la franchise, du respect d’autrui ; ils n’ont pas appris que la vérité est essentielle et qu’il faut reconnaître ses actes et les assumer, ce qui est la notion de droiture... A nous de les éduquer....

 

         Par contre, lorsqu’il s’agit d’adultes qui emploient ce stratagème, c’est totalement différent !

Il y a plusieurs cas de figures :

         * l’adulte qui n’a pas grandi “normalement” et dont la construction a été faussée (les causes sont multiples et différentes) : son développement psychologique n’a pas suivi son développement physique (attardé mental) ;

         * l’adulte lâche et calculateur qui n’assume rien et reporte sur l’autre les problèmes qui pourraient lui nuire ;

         * l’adulte ambitieux qui, pour s’élever, accuse ses adversaires de mensonges et d’inepties, déviant ainsi l’attention de son auditoire (tout comme les êtres les plus dangereux de notre Histoire ont été des gens malades de pouvoir, atteints de psychoses telles que la paranoïa dont le délire est construit, clair, pouvant apporter la conviction chez nombre de personnes et provoque le fanatisme) ;

         * l’adulte dont le seul souci est la gloire et dont la calomnie n’a d’égale que sa crétinerie.... ,  qui pour se louer ou se faire louer, veut détruire l’autre jusqu’au delà de sa disparition, et harcèle ses amis... outrepassant les lois et les décisions de justice... feignant  ignorer les jugements le déboutant de ses affreuses et ignobles accusations mensongères.... bref, un malade psychotique ayant des délires quérulents processifs entre autres !

 

          De telles personnes sont obscures et dépourvues de valeurs. S’il vous arrivait d’en rencontrer, le mieux serait de pouvoir les démasquer et de les faire soigner ; mais méfiez-vous, elles cachent bien leur jeu ! !.... Et peut-être vous laisserez-vous y prendre !   ATTENTION DANGER...

 

                                     Yvette DESAIN (Route de Collobrières à GONFARON) 

 

REFLEXIONS :  “Les brèves”

 

       Voici quelques réflexions et informations que  nous vous suggérons, mais qui pourraient servir de supports à de nombreux débats ou discussions, selon l’intérêt que vous pourriez y porter.

 

Courrier des lecteurs : 

Nous recevons souvent du courrier de la part de nos lecteurs, et nous éditons les articles dont l’origine nous est connue. Il nous est difficile, par contre, de publier les lettres non signées.

Nous en sommes attristés, car la plupart nous encouragent à poursuivre notre publication. 

Quant aux quelques critiques qui nous demandent d’approfondir certains sujets, nous les prenons en compte sans les publier.

La Rédaction

Festivités de l’été 2004 :

Nous avons pu constater avec plaisir un regain d’activités estivales. Nos critiques ne sont pas étrangères à ce résultat et nous espérons que cet effort sera poursuivi.

MdB

Tri sélectif :

“Cœur du Var”, dans sa lettre n° 1, informe qu’à partir du 1er mai 2004, les agents municipaux distribuent le mercredi, chez les particuliers, des sacs destinés au tri sélectif.

Les sacs ne sont pas au rendez-vous !!?         

J.Z

L’état de nos rivières :

Depuis cet été, les lits de nos rivières (Aille et Maraval) sont à sec. L’état des berges est désespérant : envahies de végétation et de déchets en tout genre.

Les collectivités locales peuvent se substituer aux propriétaires des rives pour les entretenir.

 

P.G

L’église :

Monument faisant partie du patrimoine communal, il doit être entretenu par la municipalité.

Avez-vous constaté son état (extérieur et intérieur) ?

Sur son clocher, pousse une remarquable végétation !

Le dallage intérieur est parsemé de plaques de ciment de très mauvais goût, faisant preuve d’un travail sommaire. Sans parler des nombreux recoins détériorés par l’humidité.

Pourquoi ne pas continuer le travail régulier entrepris par l’ancienne municipalité ?

P.G

Une épine dangereuse :

Il y a 4 ans que le maire et la DDE ont été alertés sur  l’anomalie de la construction réalisée devant l’entrée du 54 avenue Foch. Elle vaut le détour, complètement difforme, totalement alambiquée.

Nul maçon voudrait revendiquer en être l’auteur.Cela fait donc 4 années que  le maire et la DDE                 étudient cette “épineuse question”.

  En réalité si le permis de construire des escaliers a bien  été déposé, conformément à l'empiétement des anciens  escaliers, la nouvelle construction n’est pas conforme à   ce permis. La mairie et la DDE jouent avec la vie des riverains, en se renvoyant la balle.  Quand le maire  va-t-il faire le nécessaire pour la mettre en conformité ?

MdB

  Promenons-nous dans les bois, mais...

  ne ramassons pas de châtaignes, car celles-ci tombent  sur le sol qui a été longuement préparé, débroussaillé, entretenu ainsi que les arbres soignés et élagués. La  récolte est importante pour le producteur et rien ne se  perd...

MdB

  Edition spéciale, édition spéciale, et de deux :

  La municipalité a fait paraître deux “éditions spéciales” de son bulletin d’informations, datées de juin 2004, consacrées uniquement à répondre aux articles de notre  modeste journal... Quelle publicité pour notre travail !

  Soulignons deux éditions de 12 pages chacune, payées  par les deniers de tous les gonfaronnais, pour des règlements de compte, et des joutes, ayant pour but de discréditer nos écrits et réflexions, sans la moindre info  communale proprement dite, ni actualité !  C’est  beaucoup !! Et la commune dans tout cela ?

  N’y a-t-il pas mieux à faire ? Notre association ferait-elle à la municipalité, pourtant élue à 75 % ?

 

Y.D

  Oubli de mémoire :

  Il est facile, en juin 2004, pour un élu d’écrire “...avoir une pensée respectueuse pour deux personnes extraordinaires de cette équipe qui hélas nous ont quittés : Gilberte MERLATTI et Lucienne PRUDENTI...”

  L’oubli de mémoire évoqué par cet élu lui revient totalement, car Gilberte MERLATTI (ainsi que les autres  membres du Comité des Fêtes de l’époque) s’est vue contrainte de se disculper devant les gendarmes, le 9 janvier 1996, accusée (à tort comme toujours) par la municipalité actuelle. Il s’agissait en réalité d’une plainte signée par le maire actuel et adressée au Procureur de  la République, en décembre 1995, accusant les associations bénévoles dont le COMITE DES FETES, de prise illégale d’intérêts et de gestion de fait... Elle ne peut se défendre et répondre aujourd’hui, car malheureusement elle nous a quittés au printemps 1997, mais je peux,  personnellement, et de nombreux  gonfaronnais pourront se joindre à moi, vous témoigner solennellement du mal profond que Gilberte a ressenti devant cette injustice et ces abjectes suspicions, elle en a été d’ailleurs                         profondément et durablement choquée et blessée...  (ainsi que tous ceux qui ont subi le même sort)

Ne pensez-vous pas qu’il est aisé mais déplacé de  faire du sentimentalisme aujourd’hui ?

Y.D

        COUP DE CŒUR :   “Libération”

 

Quinze Août quarante quatre ! Nous avions touché terre

Sur le sable tout chaud d’un pays de lumière

Embaumé de ses fleurs. C’était notre Midi

Objectif attendu de mon rêve infini

Un nom pour moi sacré : plage de la Nartelle !

 

Je répétais tout haut : “La France qu’elle est belle !”

 

Le lendemain déjà nous marchions sur Toulon.

Comme un serpent d’acier, le flot de nos machines

Traversait des forêts qui sentaient la résine,

Lorsque droit devant nous apparut GONFARON !

Nos blindés rugissant comme le vent qui passe

Avaient stoppé soudain au milieu d’une place.

 

Une horde de gens qui s’étaient massés là

Nous arracha d’un coup nous tirant par les bras.

Et puis, se refermant, le cercle de la foule

Nous souleva du sol, comme une grande houle.

Et ce fut prodigieux, car tous n’avaient qu’un cri :

“Les Français, les Français, ce sont eux, c’est fini !”

 

Je me mis à chanter, pleurer et puis à rire.

Ce fut de la folie et ce fut du délire

Quand éclata le chant de la libération :

“Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons !”

Et tous avaient “l’accent”, l’accent de la Provence,

L’accent de mon pays. Ça sent si bon la France !

 

Combien de citoyens n’ai-je pas embrassés ?

Sans distinguer le sexe, ou l’âge, ou l’avantage...

Des jeunets, des barbus, de bons vieux édentés,

Des filles au cœur chaud qui m’offraient leur visage.

Mais le plus pathétique et le plus émouvant,

Ce fut bien cette Mère qui portait son enfant (1)

 

Le poussait dans mes bras d’un grand geste extatique,

Sans souci des clameurs, des vivats frénétiques,

Répétant à mi-voix : “Touche le mon petit !”

C’était une oraison, ce n’était plus un cri,

Ce n’était plus un chant,  c’était une prière,

Nous venions d’effacer quatre années de misère !

 

                               (1) Gilbert CARENTA

                                    Actuellement négociant en vins à Toulon

 

 

 

 

                                                                                             Débarquement en Provence - 15 août 1944

                                                                                           “GONFARON”

                                                                           PAR LE COLONEL PETIT - Cagnes sur mer

 

 

VIE ASSOCIATIVE :

 

* “Les boules, ça roule...”

 

               Samedi 10 juillet à 17 heures, 64 joueurs, de 6 à 77 ans, prenaient possession du stade Alban Bernard pour le tournoi de boules organisé par LES AMIS DE GONFARON.

               32 équipes s’affrontèrent dans la bonne humeur jusqu’à 21 h 30 : les deux équipes finalistes se partagèrent alors les prix de 150 et 80 euros mis en jeu. Dans l’équipe gagnante, un adolescent de 12 ans, Manuel PERSONETAZ, champion cadet de ligue, champion cadet du Var et finaliste de la “Boule Marseillaise “ 2004.

L’équipe victorieuse de la consolante recevait quant à elle 50 euros.

De nombreux lots de consolation étaient distribués aux participants. Boissons et sandwiches étaient proposés aux joueurs et aux spectateurs.

               Nous adressons nos remerciements chaleureux aux commerçants du village qui ont contribué, par leurs dons (espèces, lots ou bons) à la réussite de cet après-midi convivial.

 

                                               Joëlle ZIPPERLIN (Avenue Foch à GONFARON)

 

     * “Ecogachis...”

 

                 Lorsque M. Orengo a décidé de fermer l’écomusée communal du liège, le 1er octobre 1996, les bénévoles qui accueillaient le public ont dû décommander 126 visites prévues entre le 1er et le 6 octobre 1996 : 50 CE 1 de la Croix-Valmer, 26 ODEL et un car de 45 touristes de Nice.

 

                  Et pourtant cet écomusée était un des meilleurs moyens de promotion de Gonfaron qui ait jamais existé, véritable pôle d’attraction touristique, avec le village des tortues, centre  culturel et lieu de référence de chercheurs, étudiants, œnologues, leveurs et bouchonniers de la France entière, mais aussi de beaucoup d’autres pays d’Europe et même du Canada et des Etats Unis.

Non seulement il avait permis la rénovation d’un bâtiment communal qui était inutilisable, mais sa situation au centre du village faisait participer les visiteurs à l’amélioration du chiffre d’affaires du commerce local sans compter son rôle de syndicat d’initiatives.

               

                  Pour redynamiser l’activité économique de notre village et garder vivante la mémoire de nos métiers ancestraux, il serait judicieux que cet écomusée redevienne opérationnel.

 

                                   Maryvonne de BENGY (Avenue Foch à GONFARON)

 

Hommage à Monique SEIDENECK, née JUNQUE : fille de Etienne JUNQUE, un des derniers bouchonniers du Var, Monique SEIDENECK a activement participé à la création de l’écomusée du liège, en faisant don des nombreux machines et outils liés à la bouchonnerie. Même vivant à l’étranger, elle a été toute sa vie profondément attachée à son village natal et à la tradition familiale, à son frère Maurice et sa sœur Claudine.

Elle nous a quittés le 17 septembre 2004, après une longue et pénible maladie.

 

  VIE PRATIQUE :

 

        * “la calebasse” ou lagenaria vulgaris - synonymes : cougourde, gourde des pèlerins.

              Origine  : Amérique méridionale. Cette plante de culture facile s’est répandue dans les quatre coins du monde où le climat est chaud ou tempéré. On rencontre de nombreuses variétés comestibles à l’état jeune ou utilisées pour la fabrication d’ustensiles culinaires et musicaux.

              Description : plante coureuse de grande vigueur à végétation rapide. Les feuilles et toutes les parties vertes de la plante répandent, lorsqu’elles sont froissées, une odeur forte. Feuilles pubescentes, alternes, pétiolées, et largement ovales, cordées, arrondies, sinueuses, dentées. Fleurs monoïques, blanches, portées sur un long pédoncule. Fruits, à l’état jeune, d’abord charnus, pleins, vert clair, duveteux, c’est l'époque où ils constituent un légume bien recommandable. A maturité complète, le  “Natal” est la seule qui garde sa qualité gustative en maturité avancée. Les autres vous donneront de magnifiques objets de décoration. Aussi, si vous savez sculpter, laissez place à votre imagination.

 

* La recette : SOUPE DE CALEBASSE

Préparation + cuisson : 40 min.

 

              Ingrédients pour 6 personnes : 4 fruits de calebasse cueillis très jeunes, la peau doit être tendre et s’écorcher à l’ongle sans résistance - 3 à 4 pommes de terre - 1 poivron - 250 g de haricots verts - 250 g de haricots écossés frais - 5 tomates - 6 gousses d’ail -

 1 bouquet de basilic - eau - poivre - sel - un morceau de beurre.

# Dans un faitout, mettez les courges coupées en fines rondelles, les pommes de terre coupées en dés, le poivron émincé en fines lamelles, les haricots verts coupés en tronçons, les haricots en grains frais, les tomates pelées et épépinées.

# Couvrez largement d’eau ; ajoutez sel, poivre et le morceau de beurre.

# Portez à ébullition environ 20 minutes.

# Ajoutez l’ail pelé, redonnez un bouillon. Lorsque les haricots en grains sont cuits, ajoutez le basilic haché et servez chaud...  

                           BON APPETIT ! !

 

* L’énigme :

 

Solution de l’énigme du numéro précédent (n° 12) : il s’agissait d’un cavalier sur sa monture...

 

Nouvelle énigme : un collectionneur possède un grand nombre de cartes téléphoniques, entre 800 et 1.000. Il les classe dans des albums. S’il les met dans des albums dont chaque page peut contenir 13 cartes, alors la dernière page du dernier album ne contient que 3 cartes. Mais s’il les range dans des albums dont chaque page peut contenir 18 cartes, la dernière page du dernier album ne contient cette fois-ci que 5 cartes.

Combien a-t-il donc de cartes ?

 

                                              Réponse dans notre prochain numéro !

 

Yvette DESAIN (Route de Collobrières à GONFARON)

 

SEPTEMBRE 2004