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LES AMIS DE GONFARON |
Dossiers :Formation professionnelle Les risques des antennes GSM(2)
-Nos villages et leurs environs -Vie associative: Le Balançan - Recette - l’énigme
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LE JOURNAL DES AMIS DE
GONFARON:
LE SAVIEZ-VOUS ?
Avril 2003 |
DOSSIER
:
“Validation des acquis de son expérience.”
La loi de modernisation sociale de
janvier 2002, tant décriée par nos gouvernants actuels, comporte de nombreux
volets. Dans cette loi, des dispositions ouvrent
une quatrième voie de formation: «Toute personne engagée dans la vie active est
en droit de faire reconnaître, par la Validation des Acquis de son Expérience,
ses compétences professionnelles et personnelles en vue de l’acquisition d’un
diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de
qualification » Aujourd’hui, l’essentiel des décrets
d’application est publié. Qu’est-ce que la V.A.E. ?
(validation des acquis de son expérience)
: - c’est une démarche
individuelle qui permet au candidat d’obtenir tout ou partie d’un diplôme, sans
posséder obligatoirement un diplôme antérieur ; - prend en compte
l’ensemble des compétences acquises dans une activité salariée ou non, dans des
activités bénévoles, sociales, associatives, syndicales, d’au moins trois ans ; - concerne l’ensemble des
diplômes relevant du Ministère de l’Education Nationale ; - dans tous les cas, le
diplôme est reconnu par l’Etat. Pour
qui ?: - tous les salariés (CDI,
CDD, CES, CEC, CIE, intérim, etc..) ; - les agents de la fonction
publique, titulaires ou contractuels ; - les demandeurs d’emploi
indemnisés ou non ; - les bénévoles ayant une
expérience associative ou syndicale ; - ainsi que de manière
générale, toute personne avec ou sans qualification reconnue, désirant en
acquérir une, la compléter ou l’adapter,
afin de reprendre une activité. A quel coût ?: - ce dispositif est financé
dans le cadre de la formation professionnelle continue. Comment
?: - prendre contact: * avec le Centre
Permanent de Validation de Toulon: Lycée
Professionnel Cisson, 272, rue André
Chénier 83100 Toulon
- Tél. : 04 94 61 72 61
cpv.toulon@ac-nice.fr ; * ou avec un Centre
d’Information et d’Orientation (mission locale du Luc), A.N.P.E., conseiller formation de son entreprise... |
Gérard CHARMONT (Quartier Feouvelly à
GONFARON)
DOSSIER :
“Quelques questions sur l'énergie nucléaire”.
Les évaluations de la quantité de radioactivité déposée sur
le sol (7) sont aberrantes. Le dépôt moyen de césium 137 sur la France, après
la catastrophe de Tchernobyl, a été estimé à 8,5 Bq/m2 (8) ce qui est 100 à
1000 fois inférieur à la réalité et totalement mensonger. En effet, lorsque la
France communique des mesures à l'Europe, celles qui sont envoyées sont celles
relevées en juin et juillet 1986, soit bien après la période critique de mai
1986. Ainsi pour la Basse Normandie, les résultats varient de 160 Bq/m2, à 5400
Bq/m2, ce qui rend impossible une moyenne de 8,5 Bq/m2.
L'OPRI (9) et l'IPSN (10) occultent l'information fausse du
mois de mai 1986 qui a permis aux autorités d'affirmer qu'il n'y avait aucun
risque. Dans le recensement dont il a été chargé en 1997, l'IPSN ne prend en
compte que les mesures de l'été et non celles du mois de mai, en les
qualifiants d'incomplètes et non de délibérément fausses, ce qui aurait conduit
à mettre en cause la responsabilité de l'Etat et de ses services.
Confronté aux critiques de la CRIIRAD (11) le SCPRI
(12) a tenté de démontrer la validité de ces informations, en citant en
référence les bilans de l'Europe et de l'OCDE (13). Or ceux-ci indiquent que,
pour la France, les données provenaient du même SCPRI.
Dans un ouvrage (14) l'UPSN cite les chiffres du SCPRI en les
présentant comme ceux de l'OCDE.
Des textes sont censés
garantir un certain niveau de protection, leurs prescriptions ont été violées
délibérément par des responsables sans
qu'aucune sanction ne soit prise.
Le défaut de
radioprotection.
Afin de limiter
l'importation de produits radioactifs, l'Europe a édité un règlement imposant
aux produits venant des pays de l'Est un niveau de contamination (15) inférieur
à 370 Bq/kg (16) pour les aliments destinés aux nourrissons et à 600 Bq/kg pour
les autres. Or, pendant des années, le directeur du SCPRI a signé des
communiqués indiquant que les produits dépassant ces limites étaient "consommables sans restriction".
Une recommandation européenne
(17) fixe à 500 Bq/l (18) le niveau maximum pour les produits laitiers,
niveau que les pouvoirs publics
français s'étaient engagés à respecter. Or, le 12 mai 1986, du lait de
brebis corse, atteignant 4 500 Bq/l, ne sera pas éliminé, sans que les
consommateurs soient mis en garde, pas même
les enfants ou les femmes enceintes.
Le directeur adjoint du SCPRI a déclaré qu'il n'y avait pas de mesure à
prendre tant que la contamination en iode 131 ne dépasse pas 2 000 Bq/l, voire
20 000 Bq/l, soit 40 fois plus que la limite fixée par l'Europe.
L'association française
des malades de la thyroïde a déposé, le 1er mars 2001, une plainte contre X
pour administration de substances nuisibles. Les perquisitions effectuées par
la juge d'instruction ont permis de révéler que du lait de brebis avait dépassé
10 000 Bq/l et que cette information était connue du ministère de l'intérieur.
Une note de ce ministère
indique que les préfets ont des chiffres qui ne peuvent pas être diffusés et
qu'il y a un accord entre le SCPRI et l'IPSN pour ne pas donner de chiffres.
L'AIEA (19) s'efforce de
verrouiller la recherche et la diffusion de l'information.
L'augmentation des
pathologies n'est reconnue que lorsque une démonstration peut être faite à
100%. Or faute de financements, les
scientifiques indépendants ont le plus grand mal à poursuivre leurs travaux.
Il
est indispensable que les citoyens et les associations se mobilisent pour
intervenir dans le débat.
Christian
LIGNER (Quartier Mûrier à GONFARON)
( 7 ) paramètre clé car il
conditionne la contamination de la chaîne alimentaire
( 8 ) nombre de Becquerels
par mètre carré
( 9 ) Office de Protection
contre les Rayons Ionisants
(10) Institut de Protection
et de Sûreté Nucléaire
(11) Service Central de
Protection contre les Rayons Ionisants
(12) Commission de
Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité
(13 ) Organisation de
Coopération et de Développement Economique
(14) Le césium: de l'environnement
à l'homme, octobre 2000
(15) en césium radioactif
- césium 134 et 137
(16) nombre de Becquerels
par kilogramme
(17) 30 mai 1986
(18) nombre de Becquerels
par litre
(19) Agence Internationale
pour l’Energie Atomique
Principale source : L'écologiste,
n° 7, juin 2002, article de Corinne Castanier, directrice de la CRIIRAD
DOSSIER : “Insup’ portables antennes”
Réflexion
à la suite de notre article page 2, du numéro 6, parution de janvier 2003, de
notre journal “LE SAVIEZ-VOUS ?” «Si en
2000-2001, il était encore possible de s’interroger sur les effets négatifs des
micro-ondes pulsées de téléphonie mobile, ce n’est plus le cas aujourd’hui en
2002 » un rapport
du CSIF-CEM, Comité Scientifique sur les Champs ElectroMagnétique présenté le
08/03/2003 à Priartem. |
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NOS
VILLAGES ET LEURS ENVIRONS :
“Notre-Dame des Anges (entre Pignans et
Gonfaron)” : chapelle sise au point culminant du massif
des Maures, à 779 mètres, le sommet voisin, la Sauvette, est à la même hauteur
:
Une
tradition fort ancienne veut que Sainte-Nymphe, nièce de Saint-Maximin, ayant
accompagné Sainte Marie-Madeleine à la Sainte-Beaume, ait ensuite poursuivi sa
route ; arrivée au “Castrum Pinorium” (Pignans), elle s’y serait installée.
Dans l’abri qu’elle s’était choisi, Nymphe aurait déposé une statue de la
Vierge qu’elle avait apportée. L’objet
devint une vénération de la part des populations de Pignans, Gonfaron et
Collobrières.
Nymphe ayant subi le martyre, son oratoire aurait été
détruit et son souvenir se perdit. Un berger, ayant trouvé la statue de la
Vierge, la confia au curé de Pignans. Celui-ci plaça la sainte relique dans
l’église. Le lendemain, elle aurait disparu pour retourner sur la montagne et
montrer ainsi sa volonté d’élire là son domicile. C’est ainsi que, dit la
légende, on décida de construire la chapelle.
En fait,
la chapelle remonte au IXe siècle ; une charte de Thierry, fils de Clovis, qui
défit les Wisigoths en Italie, porte qu’il fit bâtir “au lieu
où maintenant est bastie l’église de Pignans qui estait alors une forêt de pins.”
A l’intérieur, on peut voir un autel surmonté d’un
ciborium soutenu par huit colonnes corinthiennes en marbre. La Vierge est
diadémée, vêtue d’une lourde robe brodée à glands et à crépines d’or. Elle est
érigée sur un piédestal que soulèvent des anges. Les ex-votos tapissent
entièrement les murs. Certaines de ces peintures naïves datent de 1500, d’autres
de 1689, 1706, 1779 et 1790. Au plafond, on peut voir un crocodile empaillé,
don original fait par un capitaine marin de Pignans. La statue de la Vierge est
taillée dans du bois brut de teinte brune.
Une autre
légende se rapporte à cette Vierge de Notre-Dame-des- Anges, qui aurait quitté
sa chapelle pour porter secours à une barque en péril. Un chant provençal dédié
à “la bello vierge de la mountagno” commence ainsi:
“N’en
soun très filho de Pignans
Qu’en fa
nouveno à Nouastro Damo,
O belle
Viergé courounnado!... “
On monte
en pèlerinage à Notre-Dame des Anges le 2 juillet, fête de la Visitation, et le
8 septembre, pour la Nativité. Dans le temps, les familles de Pignans et de
Gonfaron venaient l’été y passer 8 à 15
jours.
Jadis, aux époques épidémiques de peste, la confrérie des
pénitents blancs de Notre-Dame-de-l’Anonciade avait le privilège de porter la
Vierge lors des pèlerinages. Debout bien avant l’aube ils s’en allaient au village, puis prenaient la route de
Notre-Dame-des-Anges, violons en tête, ils chantaient les “révilhés”
(réveils) en langue provençale, pour tirer les pèlerins du sommeil, ce
qui donnait :
“La
frescour d‘ou matin,
La rigour
d’ou camin,
Ren noun
nous fa peno !...”
Notre-Dame-des-Anges se situe au point culminant de la chaîne des
Maures. La route qui y donne accès serpente à travers une végétation
bienfaisante faite d’ormes, de pins et de châtaigniers.
C’est un des plus beaux belvédères de la Provence maritime
qui s’ouvre sur un panorama dont la splendeur, la beauté et la grâce éveillent
en vous des sentiments d’admiration...
N.B. : la
chaîne des “Maures” et sa forêt ne tirent pas leur nom des Sarrasins et
autres Barbaresques qui s’y établirent, mais du mot grec “mauros” qui
signifie “obscur, sombre”, par suite de la couleur foncée de la forêt de
pins maritimes, pins d’Alep, pins parasol, chênes-lièges, châtaigniers, etc...
Il est à noter que “maur”, en vieux Français, est un adjectif qui veut
dire “noir” ; il en est de même pour la “Maurienne” en Savoie,
l’ancienne “Maurianae ciminatatus” dont le nom est bien antérieur à
l’invasion des Maures ; comme en Provence, la confusion est fréquente...
Yvan
MESCHI (Rue Louis Blanc à GONFARON)
Président
d’Honneur de l’Association des Toulonnais de souche
“Une fois de plus, la justice proclame la
vérité”
Comme
nous l’indiquions dans notre numéro précédent, la cour de cassation a rejeté le
pourvoi formé par Y. Orengo, contre
le jugement de la cour d’appel d’Aix-en-Provence qui confirmait la relaxe
prononcée à mon égard par le tribunal de Draguignan.
Cette
décision, prononcée par la plus haute juridiction française, met ainsi un terme
définitif à l’invraisemblable acharnement judiciaire dont fait preuve à mon
égard l’actuel maire de Gonfaron.
Ainsi, et
sans aucune contestation possible, il est prouvé qu’aucune faute ne peut m’être
reprochée et que les accusations portées contre moi, pour de soi-disant faux en
écritures, n’avaient pas l’ombre d’une validité.
La
Chambre régionale des comptes avait évoqué des
écritures non conformes ; l’ensemble de ses analyses (1) à
l’égard de ma gestion se trouve ainsi, par le fait, démenti, ceci dans la
mesure où trois juridictions ont rejeté de telles accusations, à la suite d’un
examen objectif, sérieux et précis.
Pour
conclure :
Non,
je n’ai pas été relaxé au bénéfice du doute, comme certains l’ont prétendu,
avec une incroyable mauvaise foi, mais parce que j’ai apporté la preuve
irrécusable qu’il n’y avait rien à me reprocher.
Oui, la
gestion de la commune qui fut la mienne est irréprochable et mon intégrité ne
peut être mise en doute.
Non, il
n’y avait pas, en 1995, de déficit du budget communal, ni d’endettement
excessif.
Oui,
l’insupportable augmentation des impôts que nous avons tous subie n’était pas
justifiée.
Comme
vous tous, je suis lassé de cette succession de procédures, croyez bien que je
n’en porte aucune responsabilité et n’ai fait que me défendre et défendre mon
honneur.
(1) : rappelons
que son président à l’époque, Alain Sérieyx, déclarait, dans Var Matin du 15
septembre 1997
“... Nos juristes spécialisés dans
le droit des finances ne disposent pas de la technique des finances.” Et il
déplorait que “... Aucun budget n’est prévu pour rémunérer les
experts.”
Jean de
BENGY (Avenue Foch à GONFARON)
“Quand le mal est fait…”
“Il n’y a pas de fumée sans
feu, il y a toujours anguille sous roche, ex nihilo nihil (rien ne vient de
rien), vox populi vox dei (voix du peuple, voix de Dieu)… “ des
locutions aux proverbes, notre langage populaire est truffé de ces expressions
soi-disant porteuses de la vérité et de la sagesse. A elles seules, elles
justifieraient de salir une réputation, de confirmer de fausses accusations.
Qu’il est difficile à l’accusé, présumé coupable et condamné avant le procès
par la voix du peuple, de se démarquer du sceau de la honte, même si, innocent,
il en a été injustement frappé. «Le
lynchage médiatique prétend se substituer à l’Etat de droit. Il naît de la
volonté de faire un procès le plus rapidement possible ; c’est une anticipation du
verdict qui tient de l’indignation morale, pas de la justice» explique le Procureur de
la République, Philippe Bilger, dans “Marianne”, n°300, p.62. Comment l’accusé innocenté par les juges
parviendra-t-il à rétablir sa réputation, à faire admettre la vérité par ses
concitoyens ? Surtout quand la presse, pour ne pas perdre la face, laisse
subsister le doute par des titres l’insinuant ! Ne doit-on pas se poser la question de
la souffrance de la femme, de l’homme, mis au banc de l’accusation publique qui
verront leur honneur, leur réputation salis à tout jamais? Qu’ont-ils vécu pendant toutes ces
années, des convocations chez les juges aux auditions chez les gendarmes, des
salles d’audiences des tribunaux aux unes de la presse ? Chacun doit s’imaginer vivre ce parcours
du combattant où l’on doit se justifier à tout moment de sa probité, de son
honnêteté, de son innocence. L’accusateur ne devrait-il pas rendre
des comptes ? Il est humain quand on est la victime
d’actes criminels ou délictueux de demander réparation du préjudice par des
décisions de justice. Encore faut-il que les faits reprochés soient établis,
qu’ils aient eu lieu. Tout
le monde peut se tromper mais s’entêter dans son erreur, s’acharner sur une
personne, sur un couple, devient malsain surtout quand on veut les éloigner de
ses desseins. Et
ne devons nous pas reprendre l’interrogation populaire : «à qui profite le
crime ?» |
Gérard CHARMONT (Quartier Feouvelly à
GONFARON)
“Amertume” De 1989
à 1995, nous avons travaillé au bien-être des Gonfaronnais,
Convivialité, écoute, efforts, étaient notre tasse de thé ; Les
heures n’étaient pas comptées pour notre village bien aimé... Un
ouragan* sur son passage a tout dévasté, Et les
administrés, le dos nous ont tourné. Notre
honnêteté, notre intégrité ont été bafouées, De
profondes blessures morales nous ont affectés. Jamais
les yeux, ni les bras n’avons baissé, Toujours
le sourire avons gardé , La tête
haute avons toujours marché, Le 23
janvier 2002, le mistral a soufflé, Les
nuages ont été balayés, Le
soleil, à nouveau dans nos cœurs, a brillé, Le
Tribunal d‘Aix a statué et la relaxe prononcé. A Paris,
notre épopée s’est terminée La
Cassation nous a confortés : Nos dires
étaient justes et fondés Quand on
criait notre honnêteté. Tous ces
événements auront à jamais entaché Des
citoyens dévoués à leur village bien aimé. Toujours
la tête haute pourrons marcher, Le
sourire pourrons garder Et
continuerons à travailler et aimer notre village préféré. (* :
événements)
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Mireille DARBERA (Rue de la Treille à GONFARON
“Témoignage”
Pour
moi comme pour certains Gonfaronnais(es), nous
avons toujours fait confiance à Monsieur Jean de Bengy, car celui-ci n’a
jamais détourné les lois comme certaine personne le laisse entendre.
La preuve est simple : le 7
décembre 2000, le Tribunal Correctionnel de Draguignan l’a relaxé, ainsi que
l’a fait, le 23 janvier 2002, la Cour d’Appel d’Aix en Provence.
Mais Y.
Orengo, Maire de Gonfaron, s’est obstiné en faisant croire aux Gonfaronnais(es)
à l’existence d’un certain nombre de faux en écritures publiques, commis par
Monsieur de Bengy, et en saisissant la Cour de Cassation. Celle-ci a démontré,
le 8 janvier 2003, que Monsieur de Bengy, ancien Maire de Gonfaron, est
innocent de tous les chefs d’accusations qui étaient portés contre lui.
Il est vrai que Y. Orengo s’est donné un malin plaisir à
traîner une famille dans la boue, à la salir à la vue des Gonfaronnais(es) et à
l’humilier aux yeux de tous.
Aujourd’hui, après 7 ans de galère, Monsieur et Madame de Bengy,
lavés et blanchis de toutes ses calomnies sont heureux de voir enfin la vérité
éclater...
Quant à
moi, je me demande si Y. Orengo, comme il a su si bien l’écrire dans le
“Sachez-le” n° 134 du mois d’avril 2001 : “...n’oublions pas que vous êtes
des contribuables et qu’à ce titre nous vous devons des comptes...”, nous
dira combien tout cela a coûté aux contribuables que nous sommes.
De plus, dans ce
même journal, il écrit : “...les Gonfaronnaises et Gonfaronnais peuvent être
assurés que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir dans la transparence
et la légalité...”, alors, Monsieur le Maire, soyez légal et transparent
aux yeux des Gonfaronnaises et Gonfaronnais !
André DALMASSO (Avenue
Foch à GONFARON)
De 1989 à
1995, durant notre mandat de conseillers municipaux, nous avons été totalement
solidaires des actions menées par Jean de Bengy. Quand il a
été injustement attaqué, nous estimons l’avoir été avec lui et nous lui sommes
restés solidaires. Aujourd’hui,
quand la justice lui donne entièrement raison et apporte la preuve que toutes
les accusations portées contre lui n’étaient que de scandaleuses calomnies,
c’est avec lui que nous triomphons. Joël BERTRAND - Mireille DARBERA - Martine DAUDE - René
FERRERO - Robert GROSSO -
Jean-Paul PERES - Andrée PORQUET - Jean-Marc ROUBAUD. |
NOS VILLAGES ET LEURS ENVIRONS :
“Nos prises de positions et convictions
reconnues” Au mois
de juin 2002, paraissait le numéro 4 de notre journal, dans lequel figurait un
article intitulé “une nouvelle colline dans la plaine” (pages 4 et 5). Trois
communes environnantes de la décharge du Balançan (centre de stockage de
déchets ultimes) ont voté à l’unanimité contre le projet d’extension future de
cette méga-poubelle pouvant générer de graves problèmes de pollution. Il s’agit
des communes des Mayons, du Cannet des Maures et du Luc en Provence. Délocaliser le centre d’enfouissement des déchets est
devenu une priorité, car la plaine des Maures, inscrite dans de nombreux
projets de protection du patrimoine naturel, ne peut plus tolérer une
incohérence évidente que nous dénoncions haut et fort. La mobilisation fait
donc son chemin ; Ethique Environnement et la Plaine Autrement s’étaient déjà
manifestés. Les Amis de Gonfaron continueront à lutter contre toutes les
aberrations environnementales et humaines. Les élus locaux gonfaronnais souhaitent-ils encore accueillir la “poubelle du Var à leur porte” ? Se sont-ils prononcés à ce sujet? |
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Faut-il
encore trouver des arguments ?
- Cinq millions de tonnes d’ordures ménagères
entassées à “deux pas” de chez nous défigurent le paysage de la plaine.
- Les
terrains sur lesquels repose cette “soupe nauséabonde” sont constitués de grès,
d’argile gréseuse et de pélite. De nombreuses failles (véritables cassures et
fissures au sein même des couches géologiques)
parcourent l’ensemble de cette zone. Or les grès (sables consolidés)
sont les secteurs les plus riches en eau (acquifère). Ils sont traversés par
ces failles qui peuvent assurer des connections entre tous les niveaux du
sous-sol, et ainsi propager une pollution évidente. Toutes les couches
géologiques plongent vers le sud (10 à 15 °) et l’eau circule dans ce sens. La
pollution est donc véhiculée dans cette direction, contaminant inexorablement
et à long terme tous les secteurs situés au sud de Balançan.
- Les fortes
et importantes chutes de pluie du mois de novembre dernier n’ont fait
qu'aggraver le processus.
Des rapports
d’expertises récentes sur le site de Balançan, demandés par le Tribunal
Administratif, font état d’une pollution anormale (eaux de lagune de stockage,
piezomètres contaminés en métaux lourds). Le seuil de pollution est largement
dépassé. Egalement la forte teneur en métaux lourds est très supérieure à celle
acceptable et définie par les normes en vigueur. Ceci démontre une réelle
contamination du Centre.
L’expertise recommande que l’exploitant doit remanier
toute la périphérie du site en y installant des dispositifs étanches de sorte
que de tels écoulements cessent. Il serait souhaitable que des associations de
protection de l’environnement assurent régulièrement l’inspection de ces
ouvrages périphériques.
Gros
manquements de l’expertise laissant
supposer une pollution plus importante :
* la pluviométrie des périodes sèches et
humides (facteur essentiel) n’est pas précisée ;
*
l’expertise n’a porté que sur 9 des 13 éléments traces considérés comme
toxiques (omission fâcheuse !)
* Un
élément crucial (prélevé sur le point 8) n’a pas été analysé dans des
conditions strictement identiques aux sept autres. Pourquoi ? Ce “jus” présent
sur le site est précisément celui d’un écoulement anormal du Balançan (sa
contamination occultée ne serait-elle pas présentable ? !)
* Le rapport
d’expertise ne fournit aucune comparaison chiffrée entre les résultats des
mesures et les normes actuellement en vigueur.
Les Amis de
Gonfaron font partie du regroupement d’une dizaine d’associations du “Collectif
Balançan”. Ce dernier a un seul
objectif : la fermeture du Balançan au plus tard en 2006.
Des solutions existent, nous pourrons les développer dans
un prochain numéro.
Dans l’immédiat, le “Collectif Balançan” suggère aux
municipalités concernées la mise en place d’un référendum d'initiative locale
proposé aux citoyens, afin de mettre en œuvre l’arrêt de l’exploitation du site
de Balançan. La municipalité du Cannet des Maures est déjà favorable à ce
projet.
Paul GARCIA (Quartier
Rimauret à GONFARON)
VIE ASSOCIATIVE :
“Le Président d’Ethique Environnement répond
à Monsieur Fernand SERRA, Conseiller Municipal, pour son article dans le
bulletin n° 6 “Gonfaron -
infos” “
“Nous
avons lu votre article intitulé “le Balançan, vous connaissez ?”
Nous
comprenons que vous posiez cette question, car de toute évidence vous donnez
bien vous-même, l’impression de mal connaître ce site. Pour comprendre vos phrases,
un décodeur serait bien utile !
Précisons toutefois que la surveillance du Balançan est
quasiment inexistante. L’exploitant fournit ses chiffres et les résultats des
analyses du laboratoire de son choix. L’Administration entérine le tout sans
vérification, du fait qu’elle n’a ni les moyens humains, ni les moyens
financiers, et pas davantage la volonté pour cela.
Il serait
trop long de relever toutes les phrases de votre article, tant elles sont
imprécises, mal exprimées, accompagnées souvent du conditionnel, ce qui dénote
un manque d’information.
Que cette
décharge, avec ses cinq millions de tonnes d’ordures de toutes sortes
entassées durant 27 ans continue d’enfler de 280.000 tonnes chaque
année, cela ne vous inquiète pas ?
La solution est simple : fermons les
yeux, et hop ! plus de décharge !
Que les
riverains subissent les nuisances du Balançan, que l’air et l’eau soient
pollués, ce n’est pas grave, la décharge est au Cannet, vous... à Gonfaron... Tout cela
n’est pas sérieux. *
Allez voir ce que pensent les Lucois de la route des Mayons des odeurs dont ils
sont victimes... !!! *
Consultez les habitants de la Garde-Freinet dont la ville traversée chaque
jour, aller-retour, par une cinquantaine de poids lourds avec remorques
chargées des ordures du littoral... Alors que vous dites : “les
camions qui ont accès au site ne traversent pas d’agglomérations.” ??? Ces propos
incontrôlés sont-ils dignes d’un élu au service de ses concitoyens ? |
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Vous
constatez que : “nous produisons toujours plus d’ordures ménagères...”,
mais vous ne réagissez pas contre cette tendance qui fera bientôt de notre pays
une vaste poubelle. Cela traduit un fatalisme inacceptable. |
Si nous
nous permettons ces quelques remarques, c’est que depuis plus de dix ans nous
travaillons sur le problème des déchets. Cela nous permet, aujourd’hui,
d’exprimer en connaissance de cause quelles sont les solutions les moins
dommageables pour l'Homme et pour la Nature.
Dans votre article, on sent bien qu’il vous manque les
éléments objectifs nécessaires et la réflexion, vous permettant de juger la
situation. En pareil cas, je crois, Monsieur le Conseiller, qu’il vaut mieux se
taire.
Avec nos salutations distinguées.”
G. DIARTE (Président d’Ethique
Environnement)
Communiqué de la
F.C.P.E. :
La 2ème
Bourse aux livres se déroulera place de la Victoire, à Gonfaron, le samedi
14 juin prochain, de 10 heures à 18 heures.
Programme :
concours de poésie, exposition, vente de livres, DVD, BD, tombola (un VTT à
gagner), artistes de rues, manège, animations.
Inscriptions
gratuites - Tél. : 04.94.78.26.77 ou 06.76.47.18.01.
Messagerie : fcpegonfaron@tiscali.fr
VIE
PRATIQUE :
* Rubrique recette : Cake de courgettes aux pignons
Coût moyen\Facile
Ingrédients
: (pour 6 personnes) - 10 g de levure chimique - 2 c. à c. de graines de cumin
- 2 c. à c. de sel fin - 2 sachets de sucre vanillé - 300 g de beurre - 300 g
de farine - 300 g de pignons de pin - 300 g de sucre en poudre - 600 g de
courgettes - 8 œufs
Préparation
: (20 min.) Préchauffez le four à 240° (th. 8). Pelez, lavez et essuyez les
courgettes. Râpez-les à la grille moyenne. Réservez. Faites fondre le beurre et
mélangez-le avec les œufs entiers, le sucre et le sucre vanillé. Ajoutez la
farine, le sel, le cumin et la levure. La pâte doit être homogène
Incorporez les courgettes et les pignons. Beurrez les moules à cake au
pinceau. Versez la préparation dans les moules. Enfournez. Baissez la
température du four à 180° (th.6). Laissez cuire 1 h 15 min. Environ.Démoulez.
Laissez refroidir avant de déguster.
Conseils : vous
pouvez aussi utiliser de petits moules de différentes formes, faites cuire
alors 30 à 40 min.
Idéal pour les buffets et les pique-niques.
BON
APPETIT ! !
Yvette
FONTAINE (Route de Collobrières à GONFARON)
L’ENIGME
:
- Solution de l’énigme du numéro
précédent (N° 6)
La bonne réponse est : “dans le
dictionnaire, bien sûr !”
- Nouvelles énigmes :
* Quand je vis, je dévore tout. Quand je bois, je meurs. Qui
suis-je ?
* Deux pères et deux fils sont
assis autour d’une table. Sur celle-ci se trouvent quatre pommes. Chacun en
prend une. Or, il reste une pomme sur la table. Pourquoi ?
* Quand je suis en vie, je reste en place. Quand je suis morte, je me
déplace. Qui suis-je ?
Réponse dans notre prochain numéro
Yvette FONTAINE (Route de Collobrières à GONFARON)
AVRIL 2003