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N°9 |
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LES AMIS DE GONFARON |
Dossiers : -lac de Bonne Cougne -Gestion des déchets dan le Var
-Editorial -Reflexion: La fête au village -Les pompiers du var -Environnement -Colis pour nos ainés -Tribune libre -Recette -Enigme |
LE JOURNAL DES AMIS DE
GONFARON:
LE SAVIEZ-VOUS ?
édition spéciale
Septembre 2003 |
EDITORIAL
:
Furieux d'avoir
perdu la totalité des procédures (plus de dix) qu'il a engagées contre moi, Y.
Orengo m'attaque, une fois de plus, dans le numéro de juin de Gonfaron-Infos,
en utilisant des textes tronqués ou devenus sans objet.
Ces
méthodes ridicules ne trompent plus personne et ne mériteraient que d'en
rire, mais il est grave que les actuels conseillers municipaux se
permettent d’affirmer, dans le même bulletin, que la commune était,
à la fin de mon mandat, financièrement dans une situation catastrophique.
J'ai démontré à l'époque qu'il n'en était rien (1) Le maire et le
conseil municipal ont tout de même doublé, sans raison valable, les
impôts locaux en 1996.
Nous recevons actuellement les avis
de taxes foncières, elles sont toujours aussi lourdes. L'invraisemblable
augmentation des impôts était
inutile en 1996, rien ne justifie ces taxes exorbitantes en 2003.
En
1996 comme en 2003, depuis sept ans, la seule raison de l'imposition
insupportable et excessive que nous subissons est une gestion lamentable du
budget de la commune.
En
outre, il est ahurissant de lire que le budget de la commune est
excédentaire, en 2002, de 319.424,17 euros et celui de l’eau de 225.352,59,
soit un excédent global de plus de 544.000 euros (plus de 3 millions et
demi de Francs). Nous payons des impôts monstrueux, l’eau a augmenté de 6,7 %
de juillet 2001 à juillet 2003, pour que le budget de la municipalité se trouve
en excédent. Ce n’est plus de l’incompétence, c’est la plus consternante des
incohérences.
Jean de Bengy
(Avenue Foch à GONFARON)
(1) ce
qu'a prouvé le tribunal de Draguignan en déboutant le maire de sa procédure en
diffamation engagée contre un de nos tracts où était apportée la preuve de
l'absence de déficit
DOSSIER : Un lac
naturel à Gonfaron : "Bonne
Cougne"
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Pourquoi s'intéresser à ce petit lac si
particulier ? Il s'agit d'une zone humide temporaire du Centre Var. Trois
de ces lacs : les lacs Gavoty (Besse sur Issole), Redon (Flassans) et Bonne Cougne (Gonfaron) vont faire l'objet de mesures de
protection dans le cadre du projet Natura 2000. La commission européenne, en accord avec
l'Etat français, a fixé le principe d'un réseau européen cohérent de zones
naturelles d'intérêt communautaire dénommé "réseau Natura 2000". Deux
zones concernent notre région : celle des trois lacs cités (68 ha) et celle de
la Plaine des Maures (33 500 ha). A l'initiative du C.E.E.P. (Conservatoire et Etudes des Ecosystèmes de Provence), cette association régionale de protection de la nature protège les espaces naturels menacés. Le but essentiel est de conserver ce milieu naturel appartenant à la richesse de notre patrimoine. Ces lacs, bien connus des autochtones pour leur mise |
en eau périodique, ont toujours attiré la curiosité La découverte,
dans ces milieux, de nombreuses espèces animales (110 invertébrés
aquatiques, 317 espèces de coléoptères, 6 amphibiens) et végétales nouvelles
(282) a contribué à des études scientifiques approfondies et à dresser ainsi un
inventaire zoologique et botanique exceptionnel.
Mais comment ces mares, ces lacs, fonctionnent-ils ?
Ils se vident et se remplissent au gré des
saisons. La faune et la flore qui les peuplent se sont adaptées à ces
conditions écologiques extrêmes. Le fond de ces lacs, constitués d'argile
provenant de la dissolution des calcaires, est imperméable, et les eaux de
pluie alimentent principalement ces dépressions. Les eaux souterraines,
constituant des nappes, interviennent aussi et prolongent la mise en eau de ces
lacs.
L'assèchement peut aussi se produire durant
de longues périodes, et la vie aquatique a su s'adapter à ces conditions
difficiles. Les graines, les bulbes, les rhizomes ou les œufs sont extrêmement
résistants. Aux premières gouttes de pluie, la vie peut alors réapparaître,
même après une longue période de sécheresse.
Ces lacs
sont uniques et subsistent, épargnés par les drainages et les assèchements de
l'agriculture. Ils doivent être préservés.
Natura 2000, a pour objectif de conserver
les milieux naturels et les espèces, et de les protéger, tout en
conciliant biodiversité et actions économiques.
La mise en œuvre locale se réalisera en
deux phases :
- l'élaboration du document
d'objectifs du site avec un comité de pilotage,
- l'application de ce document.
Les partenaires
seront l'Etat (organisateur) et le comité de pilotage (Préfet, collectivités
locales, associations…)
Très prochainement, des groupes de
travail seront constitués et répartis selon les thèmes suivants :
- gestion de l'eau,
- agriculture, pastoralisme et forêt,
- autres usages (tourisme et autres
activités économiques).
Les Amis de Gonfaron participeront à la
réalisation du document d'objectifs des lacs temporaires. Nous vous tiendrons régulièrement
informés du suivi de ce travail.
Aujourd’hui la durée de vie du lac
temporaire de Bonne Cougne est menacée.
Le projet de golf de Rouvède compromettant
l’existence du lac et de son milieu est de nouveau d’actualité. La demande d’autorisation
de travaux pour le complexe golfique et immobilier a été déposée auprès de la
D. D. A. F. et transmise à la Préfecture.
Si ce dossier est jugé recevable,
l’enquête publique débutera courant octobre.
Quelles sont les menaces qui pèsent sur
le lac de Bonne Cougne, si ce projet aboutit ?
- les eaux de ruissellement drainées vers
les bassins de stockage et qui serviront à l’arrosage des installations
golfiques n’alimenteront presque plus le lac de Bonne Cougne ;
-
la dépression de Méron, où le restant d’approvisionnement en eau du lac de
Bonne Cougne se réalise, va supporter des greens et des fairways. Des
fertilisants et des fongicides seront utilisés à cet endroit, contribuant
inexorablement à la pollution du lac ;
- n’oublions pas les dangers face à la
création d’une station d’épuration avec lagunage et d’un hangar de stockage de
matériel et produits polluants. Des parkings et des constructions importantes
seront réalisés.
Une fois de plus
notre patrimoine naturel est sacrifié au nom des profits et des intérêts
financiers des plus aisés... Ne laissons plus
faire cela ! !
Paul Garcia (quartier Rimauret à GONFARON)
REFLEXION
: La fête "peau de chagrin " au village
Qui pourrait penser, au vu des
dernières éditions, que la fête locale de notre village était sûrement l'une
des plus belles des alentours ? Programmée pendant le dernier
week-end du mois de juin, elle marquait le coup d'envoi des festivités de
l'été. Elle se déroulait alors sur quatre jours, du vendredi au lundi, parfois
jusqu'au mardi, les forains encadrant les festivités du mercredi au mardi
suivant. Les deux places du village étaient occupées par manèges et baraques.
Des guirlandes d'ampoules de couleur égayaient la rue principale. Le programme
était annonçé, quinze jours auparavant par de grandes affiches. Tout commençait
le vendredi soir par un spectacle genre "Moulin Rouge" toujours très
apprécié. Le samedi, ouverture officielle de la fête, tout le village se
retrouvait pour le défilé aux lampions, derrière fanfare, âne volant,
majorettes et conseil municipal : le cortège traversait le village et se
rendait aux écoles pour assister, sous la surveillance des pompiers, à la
traditionnelle mise à feu d'un pin. Puis, fanfare et majorettes donnaient leur
représentation, suivie d'un bal.
Le dimanche après-midi, les animations ne
manquaient pas : course d'ânes, jeux pour les enfants qui pouvaient gagner de
nombreux lots ou des tours de manège, puis apéritif concert, toujours suivi
d'un bal. Le lundi, dès 11 h 30, ceux qui le souhaitaient venaient partager
l'aïoli autour d'une immense table dressée sur la grande place, animé par un
groupe provençal, DJ, ou autre. A 18 h, apéritif concert, à 22 H feu
d'artifice, et bal. Et bien sûr, tout au long de ces journées, le concours de
boules déroulait ses parties.
Toutes ces activités étaient autant
d'occasions pour les résidents du village, les vacanciers ou les touristes de se
retrouver, d'échanger rires et plaisanteries, de se détendre
avec bonne humeur, de se retrouver devant un verre sur les terrasses des
bars, au soleil de notre Provence.
D'autant que ce n'était qu'un début : tout au long de l'été, des concours de
boules (équipes de 3 hommes et 1 femme) attiraient chaque soir beaucoup de
monde, les bars étaient ouverts jusqu'à minuit ou 1 H du matin.
Pour la fête nationale, deux bals étaient
au programme, les 13 et 14 juillet, de même les 14 et 15 août, et souvent
d'autres soirées dansantes ponctuaient les week-ends. Il est vrai qu'à cette
époque, un vrai comité des fêtes, dont les membres se dépensaient sans
compter pour le plaisir de tous, veillait à la bonne organisation des
distractions, sans oublier de désaltérer les musiciens (comme cela s'est vu
cette année le 14 août).
Aujourd'hui, beaucoup de ces distractions
ont disparu : fanfare, majorettes, retraite aux flambeaux, décoration du
village (hors la place), référence à la légende de l'âne volant, aïoli…
Les soirs d'été, dès 20/21 H tout est fermé, le village est désert. Où aller
pour s'amuser et profiter des longues soirées d'été ? Le village se meurt,
faute d'animations capables de distraire habitants du village et touristes. Une
question me vient à l’esprit : sommes-nous un village provençal où les
vacanciers viennent se reposer et s’amuser, ou sommes-nous un village
fantôme qui les ferait fuir ?
Heureusement les bars ont pris
l'initiative d'organiser quelques soirées pour que l'été soit moins triste.
Qu'ils en soient chaleureusement remerciés, et encourageons-les pour les
futures saisons estivales.
Marie-Claude Péan (Rue du Pont à GONFARON)
DOSSIER
: “Le tribunal administratif donne tort au maire... !” “A vos
dictionnaires ! !” Dans
Gonfaron-infos n° 7 de juin 2003, on peut lire : "Nous
ne pouvons que nous indigner lorsque monsieur Dalmasso André reproche à Yves
Orengo son manque de transparence et insinue qu'il ne travaille pas dans la
légalité… que ce monsieur s'interroge plutôt sur la signification des mots…",
texte signé par les conseillers municipaux. Pour moi il aurait été incorrect de
ne pas répondre à cette invitation de réflexion sur la signification des mots. Mais avant de répondre à ces personnes,
j'aimerais revenir sur le numéro 2, de janvier 2002, de Gonfaron- infos où
monsieur Jean-Pierre Garcia, conseiller municipal, donnait une leçon à un
concitoyen, je cite "...il est beaucoup plus facile d'écrire
sans réfléchir que de réfléchir sans écrire." Je vous
pose, mesdames et messieurs les conseillers municipaux, une question : avez-vous
réfléchi avant d'écrire cet article ou l'avez-vous d'abord écrit ? Essayez-vous d'égarer les gonfaronnais en
détournant les mots quand vous écrivez "…cela
signifie que (les) décisions (municipales) sont prises conformément à la loi."
Ce qui suit prouve que vos affirmations
sont plus que discutables : Comme
beaucoup de gonfaronnais, je m'intéresse de très près à la vie de la
commune dont je suis natif ! Or la municipalité ne fait que compliquer ma
tâche. Depuis le 19 juillet 2001, je demande, conformément à l'article L2121 du
code général des collectivités territoriales, au maire de me communiquer les
procès verbaux des conseils municipaux depuis mars 2001. Ces documents m'ont
été refusés. J'ai saisi la CADA (commission
d'accès aux documents administratifs) administration placée sous l'autorité du
premier ministre. Cette commission m'a donné raison, lors de sa séance du 13
septembre 2002 et a signifié au maire de me donner satisfaction. Ceci en
application de l'article 4 de la loi du 17 juillet 1978, modifiée par la loi du
12 avril 2000. Le maire a gardé le silence.... Son
obstination m'a amené à déposer une requête devant le tribunal administratif de
Nice, le 26 février 2002. Une procédure de plus, direz-vous. Mais combien ça
coûte? Lors de sa séance du 19 mars 2003,
le tribunal administratif a donné tort au maire de Gonfaron, en estimant que tout
citoyen a un droit d'accès à ces documents municipaux. Alors, mesdames et messieurs les
conseillers municipaux, je vous invite à regarder la signification des mots
transparence et légalité... Il est facile d'évoquer dans le bulletin municipal "…la
fraternité, la conscience, le partage des valeurs, la tolérance, la générosité,
l'amitié et l'amour…" Alors que de tels agissements
prouvent le contraire ! Quelle dérision ! André DALMASSO (4, rue du 4 septembre à GONFARON) |
REFLEXION
: "Une grande famille en deuil”
Mistral trop fort, végétation trop sèche, température quotidienne trop
élevée, taux d’humidité trop bas (18 % - jamais enregistré) et une absence de pluie depuis plusieurs
mois ont été les facteurs prédominants d’un tel embrasement de nos forêts, sans
évoquer les causes d’origine des trop nombreux départs de feu : le scénario
tant redouté depuis le début de la saison par les sapeur pompiers du Var s’est
mis en œuvre. Dans le Massif des Maures, plus de 20.000 hectares de pins d'Alep, d’oliviers, de chênes, de
châtaigniers, d’arbousiers, etc..., et une grande partie de la faune, sont
partis en fumée.
Tout
a commencé pour les combattants du feu le 18 juin aux portes de
Marseille, canadairs, trackers et hélicoptères ont combattu les incendies qui
se sont multipliés à cette période. Le 17 juillet, le Massif des
Maures s’est enflammé, des nuits longues et périlleuses ont éprouvé les
pompiers dont le but est de protéger les vacanciers et les riverains. Des
milliers de personnes furent évacuées de leur maison, caravane ou tente
menacée par les flammes. Une ligne de
front de feu de plusieurs kilomètres illuminait la nuit et avançait à une
vitesse de 4 kms/h. L’incendie a dévalé les collines des Massifs des Maures,
laissant derrière son passage un épais tapis de cendres fumantes, des restes de
troncs d’arbres calcinés, un paysage lunaire.
Les combattants du feu, sans moyen aérien
la nuit, ne pouvaient contenir ce feu bondissant, les arbres s’embrasant comme
des torches, le vent menant une danse endiablée vers les villes. Pour ces
hommes d’un courage inestimable, ce fut une véritable guérilla : se
battre contre ce brasier maison par maison, quartier par quartier. La plupart
des habitants ont été évacués, d’autres ont résisté pour défendre leurs biens, le tuyau d’arrosage à la main,
ou tout autre moyen devenu dérisoire devant cette force implacable. Dès le
retour du jour, les moyens aériens ont pu venir en renfort pour appuyer les
équipes au sol. En 24 heures, 9.000 hectares partirent en fumée...
Le 28 juillet, ce feu dévorant a tué pour la première fois
4 personnes dont 3 touristes. Les pompiers ont montré une détermination à toute
épreuve, se battant sans répit, lance à la main, sous cette chaleur de
canicule, leur carapace de protection
pesant plus de 10 kgs, affrontant des
murs de flammes de plusieurs mètres de haut, et d’une température atteignant
500° ; certains d’entre eux ne s’accordant un repos qu’au bout de 24 heures de
combat acharné, allant jusqu’à une fatigue morale et physique terrible, voire
le découragement devant ce sentiment d’impuissance face à cette force
dévastatrice et dévorante.
Nombre de ces guerriers du feu ont été atteints par leur coriace
adversaire : intoxications à la fumée, fatigue, courbatures, jambes lourdes
après plusieurs jours de combat, frôlant la mort à chaque instant pour sauver
la forêt, mais surtout des vies, des biens... Jusqu’à cette nuit du 1er
septembre, à 21 heures, une colonne de 10 véhicules en déplacement de
zone sur la départementale 14 (entre Grimaud et Cogolin) a été coupée par une
langue de feu, séparant deux camions du reste de la section (un équipage de
Brignoles, un autre de La Seyne). Le véhicule de Brignoles fut complètement
brûlé, l’équipage indemne, réussissant à s’extraire à temps de leur piège
d’acier. Hélas, l’équipage de La Seyne a eu beaucoup moins de chance. Trois
hommes courageux ont péri : un pompier professionnel et deux pompiers
volontaires. C’est un véritable drame qui touche alors toute cette grande
famille qui lutte sans compter pour
sauver son prochain : 3 des leurs sont partis...
-
JIOVANNINI Michel, 43 ans, marié, un enfant, pompier volontaire depuis 17 ans ; -
LAHAYE Georges, 42 ans, marié, 4 enfants, pompier professionnel depuis 23 ans ; -
ZEDDA Patrick, 37 ans, marié, 2 enfants, pompier volontaire depuis 10 ans.
Ces trois combattants du feu rallongent une triste liste, ils sont les
31e, 32e et 33e pompiers victimes depuis 40 ans dans notre région. Tous ces
pompiers sont morts pour sauver des vies
humaines en risquant la leur, en surmontant leur fatigue, leur découragement,
leur peur parfois, pour préserver nos forêts, nos maisons, pour nous sécuriser,
nous rassurer. |
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N’oublions pas que 80 % des pompiers sont des volontaires qui
prennent les mêmes risques que les professionnels, ils défendent notre
patrimoine qu’est notre forêt et la sauvegarde de notre département.
Ces femmes et ces hommes que sont les
pompiers prennent tous les risques, bravant la mort, pour la protection des
personnes, des biens, des espaces naturels et c’est sans doute la raison
inaltérable de leur popularité. Rendons leur hommage et respectons leur
bravoure ! !
André DALMASSO (4,
rue du 4 septembre à GONFARON)
DOSSIER
: “un nouveau plan départemental de gestion des déchets du
Var”
Chaque citoyen est concerné par le nouveau
schéma départemental de traitement des déchets ménagers et assimilés. D'ores et
déjà le plan annoncé n'est ni ambitieux, ni suffisant.
En premier lieu un constat désolant
: le Var dépasse largement la moyenne
nationale de production de déchets par habitant (678 kg/an), même en tenant
compte de l'augmentation de la population d'été.
Ce plan en cours
d'étude avant la mise en enquête publique au mois de septembre ne stimule pas
suffisamment la diminution de la quantité de déchets à l'horizon 2005 et 2010.
Réduire avant toute chose le tonnage des déchets est pourtant le but à
atteindre. Le taux de recyclage des déchets est seulement fixé à 35% alors que
la circulaire de Dominique Voynet demande aux préfets de faire en sorte qu'à
terme 50% au moins des déchets qui sont sous la responsabilité des communes
soient réutilisés, recyclés et transformés.
Pour le traitement des refus du tri et de
compostage, deux zones sont définies dans le plan :
- la zone aire toulonnaise ou sittomat
- le reste du département.
La création de nouveaux centres de
stockage de déchets ultimes (CSDU) en remplacement de ceux arrivant en fin
d'existence devient une urgence (Balançan). Tout doit être mis en place pour
trouver de nouveaux sites de substitution de ces méga-poubelles (études de
recherche de sites potentiels avant fin 2004)
Avant toute chose, et ce plan proposé ne
le fait pas suffisamment, il n'y a pas de véritable politique des déchets si
l'on n'y instaure pas de nouvelles pratiques de diminution à la source.
Chaque citoyen
doit adopter ce slogan et l'appliquer : "Jetons moins".
Les éléments principaux du Plan :
* Déchets traités : - déchets
ménagers et assimilés
- boues d'épuration et matières de vidange
des assainissements autonomes
* Modalités de collecte des déchets
: emballages, journaux, verre, partie fermentescible des ordures ménagères,
ordures ménagères restantes
3 zones définies : - ZU zone urbaine
(territoire des communes de plus de 3 000 hab)
- ZV zone
d'habitat vertical (immeubles de plus de 10 logements)
- ZR zone
rurale (non définie par ZU et ZV)
Les moyens proposés restent les mêmes :
- porte à porte (PAP), avec contenant spécifique
- PAV, apport volontaire (bornes)
Une incitation à la dotation des foyers
en composteurs individuels dès 2003 ?
Mise en place de déchetteries pour les
encombrants des ménages et les déchets verts.
13 zones sont définies avec 43
déchetteries existantes et 24 à créer, dont trois sur notre secteur : Cannet
des Maures (route du Thoronet), Besse sur Issole, Pignans.
Les déchets ménagers spéciaux (DMS),
c'est-à-dire les produits toxiques des ménages, seront déposés en déchetteries
ou/et dans des points d'apport volontaire itinérants ou fixes.
* Les équipements de tri :
4 zones définies
comportant chacune 1 à 2 centres de tri. La capacité de tri nécessaire sur le
Var pour les déchets ménagers (2010) est estimé à 57 000 t/an
* La valorisation organique :
Les 4 zones recevront des équipements pour
composter les déchets verts (DV) et la fraction fermentescible des ordures
ménagères (FFOM), 4 centres principaux FV et FFOM et 9 centres secondaires (DV)
La production d'énergie dans le cadre de technologie du type méthanisation compostage
(production de gaz et de compost) est envisagée. On peut s'en réjouir car
préférable aux centres d'incinération.
* Les déchets ultimes
2 zones : A - aire toulonnaise
(évaluation pour 2010 : 350 000 t/an)
B - département moins l'aire toulonnaise
(évaluation 2010 : 302 000 t/an)
Alors
que le volume des déchets augmente chaque jour, ce plan ne résout rien et ne
fera pas l’unanimité.
Paul GARCIA (Quartier Rimauret à
GONFARON)
Decharge
du Balançan
2006 ON
FERME !
Reférendum
au Cannet des Maures
300.000 tonnes d'ordures chaque année,
provenant de 92
communes,
5 Millions de tonnes d'ordures entassées,
32 ans d'exploitation (en 2006
CA SUFFIT !
Le
16 novembre 2003
la
Mairie du Cannet organisera, en partenariat aveles
associations Ethique
Environnement et la Plaine Autrement
un référendum
d'initiative locale.
C'est l'occasion pour tous les
Cannetois, en âge de voter,
d'exprimer leur refus de voir se
développer davantage
cette verrue qui envahit la
Plaine des Maures.
Ethique
Environnement fait partie du “Collectif Balançan” qui regroupe 14 associations
varoises, dont “Les amis de Gonfaron”
REFLEXION : “Environnement :
agir vite”
Nous émergeons péniblement d’une longue canicule accompagnée de multiples conséquences désastreuses : feux de forêts multipliés, pics d’ozone couvrant de larges régions de l’Europe, milliers de personnes âgées décédées à cause de la chaleur, poissons morts en quantité dans les cours d’eau à température trop élevée. Nous risquons maintenant d’oublier que de tels phénomènes, vraisemblablement liés au réchauffement planétaire provoqué par l’industrie humaine, vont très probablement se reproduire de plus en plus souvent, et avec des intensités plus grandes encore dans les années prochaines. C’est du moins ce que prédisent les études scientifiques les plus sérieuses. Clairement, notre choix de développement n’est pas durable et, même si cette expression est devenue un leitmotiv, les politiques actuelles ne sont pas suffisamment infléchies pour mériter cette qualification. Agir dès maintenant : c’est l’urgence. Inutile de nous bercer d’illusions. Si rien n’est fait, nous fonçons dans le mur. Il nous faut prendre un virage et il ne peut être pris en douceur. C’est un virage serré à négocier avec la société toute entière impliquée comme elle sait l’être lors d’une entrée en guerre. Les conditions de vie de la planète sont dorénavant des conditions de survie. L’exercice va consister à persuader les citoyens que rien ne peut plus être comme avant, que la mobilisation est générale:
mais que le jeu en vaut la chandelle : il s’agit ni plus ni moins que de notre avenir sur
terre. Les solutions sont à rechercher dans un réformisme démocratique.
L’information sur les enjeux, la vulgarisation des résultats des recherches, la
transparence des politiques, jusqu’aux rencontres internationales pour des
décisions communes afin que les Etats avancent ensemble, voilà la forme de
mondialisation qu’il nous faut appeler de nos vœux. Ajoutons aussi que des
gestes concrets et quotidiens sont déjà à notre portée pour montrer aux leaders
politiques que nous sommes prêts à prendre une part des efforts. Des exemples ?
Au premier rang des actions possibles, la réduction des climatisations et de la
vitesse des voitures. La consommation accrue d’essence des voitures rapides
augmente l’émission de nombreux gaz responsables du réchauffement de
l’atmosphère et de la pollution généralisée par l’ozone. Et bien sûr, en amont,
il faut insister sur le choix à l’achat d’une voiture à faible consommation
d’essence. Par Hubert REEVES (astrophisicien) Article paru dans “Le Monde” édition du 31.08.03 |
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Christian LIGNER (Quartier Mûrier à GONFARON)
REFLEXION : “Etonnement et questionnement : le repas ou le colis pour nos aînés”
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En effet : * étonnement
à la lecture des nouvelles formalités nécessaires à accomplir pour
l’inscription au repas ou pour le colis de fin de l’année 2003 au bénéfice de
nos “seniors” gonfaronnais (Gonfaron-infos - n°7 de juin 2003) : il est demandé
aux plus de 65 ans de se rendre en mairie et de présenter l’avis d’imposition
de la taxe d’habitation, afin de choisir leur “lot”... Il est spécifié que les
services municipaux n’enverront plus de courrier et que les informations seront
communiquées par bulletin municipal et affichage... * questionnement
: les gonfaronnais sont inscrits sur liste électorale et sont donc connus des
services municipaux ! Le fait de demander de présenter l’avis d’imposition pour
alléger leur tâche et affiner la liste des gonfaronnais est quelque peu
hasardeux, car en cas d’hébergement d’une personne âgée chez ses enfants ou des
proches, comment cette personne
peut-elle présenter un tel document ? Le fait de payer ou non des impôts
locaux va-t-il changer la démarche ? Y-a-t-il un calcul de rentabilité prévu
dans cette nouvelle façon de faire ? Serait-ce une nouvelle recherche d’économie ? Il est à noter qu’il est
regrettable d’imposer à nos aînés une démarche gênante pour s’inscrire à
un geste qui devrait être accompli d’office avec chaleur et générosité. PS :
original le troisième choix : demander aux personnes de se présenter,
s’inscrire sur une liste pour choisir de ne vouloir ni repas ni colis ! !
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Yvette FONTAINE (Route de Collobrières à GONFARON)
TRIBUNE LIBRE : “Catastrophe :
crashs en série... Ce sont 28 Airbus A
380 qui se sont crashés
cet été en France...”
Les 11.000 morts de la canicule de cet été
représentent l’équivalent en nombre de victimes du crash de 28 Airbus A 380, ou
de 26 Boeing 747, ou près de 4 attaques monstrueuses contre les Twins Towers du
11 septembre 2001.
Deux images
resteront gravées dans nos mémoires : celle, futile de Paris-Plage avec ses
palmiers, son sable, ses corps au soleil en pleine ville, et celle lugubre, de
ces camions frigorifiques réquisitionnés par le Maire de Paris pour y
entreposer les trois cents cadavres qui n’avaient pas été “réclamés”. Ces images rappellent que la jeunesse a été
invitée à grands frais à bronzer au bord de la Seine, tandis que des vieillards
s’épuisaient, à deux pas, à survivre dans l’oubli.
Ce drame a
révélé le visage de notre Nation prétendument vertueuse, avec ses bons
sentiments récités et ses larmes versées devant les télévisions, alors qu’il
était depuis longtemps trop tard. Nous avons pu
voir, pour se donner bonne conscience, de hauts élus, de retour “précipité” de
vacances, alors que les dés étaient jetés, et que la mort faisait
implacablement son ravage, effectuer des visites médiatisées en maisons de
retraite et caresser le visage ou les mains de personnes placées (les foyers
visités ont été choisis !) ainsi que des descentes en grande pompe dans les
hôpitaux où un nombre impressionnant de personnes en grand danger attendaient
sur des brancards, sans aucun respect possible de leur pudeur ou de leur
intimité, dans les couloirs surchargés et impraticables, un lit qu’elles
n’obtiendront jamais, tout cela rythmé par les flashs des appareils photos et
des micros tendus. Quelle
indécence !
Les conséquences de la canicule qui a fait plus de 11.000 morts cet été en France auraient-elle pu être évitées ? Oui, à en croire le rapport des experts de l’inspection générale des affaires sociales sur les conséquences de la vague de chaleur publié le lundi 8 septembre : tous les acteurs du système sanitaire sont mis en cause dans la gestion désastreuse de la canicule. En revanche, le ministre de la santé Jean-François MATTEI ne l'est pas... ” - L’information n’a pas circulé entre les différentes autorités concernées... - départs massifs en congé des médecins libéraux... - nombre insuffisant des personnels en milieux hospitaliers en raison de la mise en œuvre des 35 heures... - fermeture de nombreux lits d'hôpitaux au mois d'août... - une très grande vague de chaleur imprévisible et extraordinaire... = toutes des raisons invoquées pour se décharge
Une question monstrueuse se pose : si Patrick PELLOUX, Président de L’Association des médecins urgentistes
hospitaliers de France (AUHF) n’avait pas eu son coup de gueule médiatique en
osant affirmer, en tout début du mois d'août, que la France est au bord de la
catastrophe sanitaire, accusant les autorités sanitaires d’une gestion
“incroyablement scandaleuse” de la situation, y aurait-il eu encore plus de
victimes ? Certainement, mais rien n’était prévu et rien n’a vraiment pu bouger
malgré le "plan blanc", c’était bien en amont qu’il fallait prévoir
et mettre en œuvre... "Pendant
l’épidémie de SRAS au printemps dernier, l’état d’alerte a été décrété dans les hôpitaux, pareil pour l’anthrax
fin 2001. Dans les deux cas, cela a été la mobilisation générale, alors qu’il
n’y a pas eu de mort à déclarer..." précisa-t-il.
* Tout d’abord,
l’alerte du personnel hospitalier n’est pas d’aujourd’hui, puisque de 1982 ; de
ce fait le manque de personnel ne l’est pas non plus. Le "plan
Blanc" a bien été lancé, que ce
soit à temps ou non, rien n’a pu être fait de plus car le manque d'équipements
et d’effectifs était bien plus que réel...
* Les 35 heures
ne sont pas responsables du manque d’effectifs, car mises en place pour créer
de nouveaux emplois, ce qui n’a pas été fait... Au contraire, on ferme des
hôpitaux de proximité, on ferme des unités dans d’autres, d’où un manque
considérable de lits. Les métiers
liés à la santé sont banalisés, les formations de personnel sont négligées ou
excessivement onéreuses (infirmier(ère) par exemple) préférant recruter des
infirmières en Espagne...
* On parle des
hôpitaux, mais aussi des maisons de retraite qui coûtent très cher à l’Etat et
qui ne sont bien souvent pas du tout l’idéal pour nos aînés car abandon du milieu de vie, des
habitudes, des repères de vie et d’affectif, où là aussi le personnel est trop
souvent insuffisant et dépassé, incapable de faire convenablement et
professionnellement son métier d’accompagnement. Mais évoquons aussi les
personnes restées à domicile et souvent abandonnées, pas seulement par la
famille, il ne faut pas non plus généraliser et il est trop facile d’accuser et
de culpabiliser les citoyens.
* Le progrès
médical permet depuis plusieurs décennies d’allonger la vie, mais a-t-on pensé
et mis en place les moyens d’accompagner les personnes âgées de plus en plus
nombreuses ? Non ! On considère les personnes du troisième âge tant qu’elles
sont valides et ont un pouvoir d’achat non négligeable sur le plan
économique, mais dès qu’elles passent dans le “quatrième âge” et deviennent
plus ou moins dépendantes, on les oublie, on les classe dans la catégorie
des “vieux” inutiles et dont on ne veut s’occuper et s’encombrer.
* Il y a
pourtant de nombreux moyens qui favoriseraient leur prise en compte et
embelliraient leur vie, moyens qui permettraient également une baisse du
chômage, comme former des travailleurs sociaux qui interviendraient
auprès de nos aînés, à domicile, éviteraient l’isolement et les départs
inévitables actuellement en maison de retraite, vécus comme un abandon, voire
une trahison. La visite quotidienne à domicile d’infirmier pour soins médicaux
si besoin est, mais aussi de personnel formé comme des aide-médico
psychologiques pour une aide à la
toilette et aux besoins quotidiens de personnes
dépendantes, d’auxiliaires de vie pour une aide ménagère, une aide aux repas,
pour un accompagnement dans des sorties, des activités, de la lecture,
etc... feraient de la vie de ces
personnes isolées une vie agréable, ponctuée quotidiennement de visites utiles,
et qui les valoriseraient et surtout les sécuriseraient... Il faudrait
permettre à ce personnel formé de se libéraliser et monter des structures
associant les différentes spécialisations pour intervenir à domicile tout comme
le font actuellement les infirmiers libéraux... D’ailleurs, l’Union nationale
des associations de soins et services à domicile (UNASSAD) a jugé positivement
l'arrivée de crédits pour les soins à domicile - le versant sanitaire de son
activité - mais s’est “étonnée” de ne voir aucun crédit alloué pour le versant social,
à savoir l'accompagnement des gestes de la vie quotidienne...!
Il nous
est dit qu’il faut trouver des budgets, que cela coûte cher !
* Souvenez vous
de la vignette auto qui avait été mise en place pour les “vieux”. En réalité
la recette de cet “impôt” allait-il vraiment aux personnes âgées ? Elle a été
supprimée, pourquoi ? Qui ont été les premiers bénéficiaires de cette
suppression ? Les propriétaires de grosses cylindrées, récentes, puisqu’elle
était calculée par rapport au nombre de chevaux fiscaux et à l’année de
fabrication ! Ne peut-on pas la réactualiser ?
* Quant au
projet de supprimer un jour férié : la proposition du gouvernement ne
touche que les salariés : même si nous sommes conscients que les dépenses pour mieux
prendre en charge les personnes âgées augmentent et doivent être assurées,
cette mesure est injuste à plusieurs titres car cela conduit à faire supporter
les besoins de financement sur les seuls salariés, et ce sont déjà les salariés
qui paient pour les enfants (éducation) pour les parents (retraite). Là ils
seraient seuls à payer pour les grands-parents.
* Pour ce qui
est de la “sécu” spécifique aux
personnes âgées, ce serait remettre en question la solidarité entre les
générations : la dépendance est un problème de société qui concerne toutes les
générations et tous les Français.
Les 40
millions d’euros que François Fillon débloque comme crédits d’urgence sont loin du compte des 100 millions
d’euros destinés aux personnes âgées (allocation personnalisée d’autonomie) qui ont été gelés en début de
l'année. Il faut savoir que
l’Association des directeurs d’établissements d’hébergement pour personnes
âgées (ADEHPA) a demandé “qu’un plan d’urgence complémentaire soit débloqué..”
Estimant qu’il serait pour le moins étonnant que l’année du décès de plus de
11.000 personnes âgées, l’Etat leur ait accordé moins de crédits que les 183
millions initialement prévus”, dont 80 millions seulement ont été débloqués en
cours d’année.
Pour
être réaliste, voire même cynique,
après les grèves de juin pour les retraites, si nous prenons la valeur d’une
retraite moyenne soit : 5.000 frs, que
nous la multiplions par 11.000 victimes sur 12 mois, cela représente pour une
seule année 660 Millions de Francs, soit 100.616.351,38 Euros d’économie
pour le compte retraite qui pourraient basculer sur le budget d’aide aux
personnes âgées... !
Nous ne
réveillerons pas ceux qui sont partis, par contre nous avons la possibilité de
faire que : “plus jamais çà !"
"Plus
jamais çà !” C’est à la portée d’une société d’individus majeurs et conscients
de leurs engagements.
Bloquer le pays par des grèves n’est économiquement et
humainement pas une solution ; gouverner sans prendre en considération la
parole qui monte de la rue, c’est oublier que ces mêmes voix vous ont élus.
Yvette FONTAINE (Route de Collobrières à GONFARON)
Nombreuses sources :
VIE PRATIQUE : * Rubrique : “La recette” = Tiramisu
(pour 6 personnes) Ingrédients : - 4 jaunes d'œuf - 100 g de sucre en poudre - 500 g de mascarpone - 2
blancs d'œuf - café très fort -
boudoirs (40 à 50 pièces) Préparation : 1) - Battre les 4 jaunes d'œuf 2) - Incorporer 100 g de sucre en poudre 3) - Ajouter le mascarpone et battre au fouet 4) - Incorporer délicatement les blancs montés en neige |
|
5) - Tremper les boudoirs dans le café un à un et les
déposer au fond de votre moule
6) - Recouvrir d’une couche de crème obtenue, et alterner
une couche de boudoirs et une couche de crème
7) - Terminer par une couche de crème et saupoudrer de
chocolat noir en poudre (non sucré)
8) - Placer au réfrigérateur, déguster frais
NB : - il est possible
de parfumer le café avec un alcool (marsala, amaretto...)
- si vous prévoyez de démouler le
tiramisu (retourner) commencer la confection par le chocolat en poudre, une
couche de crème, une couche de boudoir... Et terminer par une couche de
boudoirs.
- il est possible de préparer le
tiramisu à l’avance, de le congeler (le sortir alors au moins 6 h avant de le
consommer)
- il est possible également de le
confectionner en parts individuelles dans des ramequins, prévoyez alors la
première solution de préparation (pas de démoulage)
Yvette FONTAINE (Route de Collobrières à GONFARON)
- Solution
des énigmes du numéro 7 : Quand je vis, je
dévore tout. Quand je bois, je meurs. Qui suis-je ? Réponse
: le feu Deux
pères et deux fils sont assis autour d’une table. Sur celle-ci se trouvent quatre
pommes. Chacun en prend une. Or, il reste une pomme sur la table. Pourquoi ? |
|
Réponse
: en réalité, il n’y a
que trois personnes autour de la table : un grand-père, son fils et son
petit-fils.
Quand
je suis en vie, je reste en place. Quand je suis morte, je me déplace. Qui
suis-je ?
Réponse
: une feuille.
- Nouvelle énigme :
* J’ai
six clefs sans serrures. Si tu me grattes, je murmure. Qui suis-je ?
Réponse
dans notre prochain numéro
SEPTEMBRE 2003