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LES AMIS DE GONFARON

 

SOMMAIRE N° 18

 

 

Dossier du trimestre: L'EAU

-1°)- L’historique :

                         -Au temps de la porteuse d’eau

                         - Les droits de l’eau

                         - L’Aille, retour aux sources

2°)- Nos ressources en eau 

                         - Comment économiser l’eau

                         - L’eau et notre santé

                         -Les pesticides  dans l’eau

                    -Et le plomb ?

                         -L’eau, un atout majeur

         

         

    LE JOURNAL DES AMIS DE

     

    GONFARON:

     

     

      LE SAVIEZ-VOUS ?

         

         

    Janvier 2006

-Edito  

-Coups de cœur

-Réflexions.: - Les brèves

-Vie pratique : -Enigme

                      -Recette

 

 

   L’équipe  de  la  rédaction  vous  présente ses meilleurs vœux  pour

2006  !

 EDITO :

 

L’eau, ressource naturelle, qui appartient à tous devrait être inépuisable.                       

Or le constat d’aujourd’hui prouve le contraire : les réserves s’épuisent, ce qui semble être lié à l’intervention humaine (réchauffement climatique, pollution, utilisation abusive...) Le monde actuel, plus soucieux de profits économiques et de rentabilité a instauré un déséquilibre dans la répartition de l'eau au niveau planétaire. L’eau est devenue un outil de pression et de manipulation de masse réalisé par une minorité mal intentionnée, peu scrupuleuse. Alors qu’en Provence, depuis des temps très anciens, l’eau  a fait l’objet de beaucoup d’attentions par des lois définitivement acquises, la gestion de celle-ci n’est pas satisfaisante aujourd’hui.

 

     Concernant notre commune, nos ressources propres ne sont pas négligeables et peuvent couvrir une bonne partie de nos besoins. Il est indispensable de veiller à la préservation de ce patrimoine fragile (protection des sites, amélioration du réseau, ...) La bataille de l’eau à l’échelle de nombreuses communes dans notre région est devenue réelle et de nombreux témoignages d’actualité le confirment (implantation de golfs peu respectueux des économies d’eau, trop nombreux forages collectifs qui affaiblissent les nappes, comportements peu scrupuleux de nombreux citoyens face aux réglementations imposées).

L’eau est indispensable à notre vie de tous les jours, à notre survie, sachons la préserver et l’économiser..

L’eau est un bien à tous, et il est impensable que l’on puisse la monnayer. Les sociétés privées de gestion de l’eau font des bénéfices énormes sur un droit fondamental à l’être humain !

La régie de l’eau doit revenir aux communes, les prix doivent baisser !

 

REFLEXIONS :  Les Brèves”

 

Pan ! Sur les oreilles !  : le premier édile de notre village, grâce à une lecture attentive de notre journal, a relevé une erreur ; nous l’en remercions et nous nous en excusons auprès de nos lecteurs. Pour l’INSEE, le parc immobilier du village a bien augmenté de seulement 14,8 % d’octobre 1999 à février 2004, n’entraînant qu’une augmentation de 24,2 % de la population. Le chiffre de 35 % correspond à une hypothèse à partir du nombre de permis de construire délivrés sur la même période, rapporté au nombre de logements existants.

C’est vrai que les permis de  construire ne correspondent pas forcément à des habitations, mais pour les piscines et les petites constructions ; il existe également les autorisations de travaux qui n’ont pas été recensées. Sur la même période, le maire de Gonfaron a délivré 37 % de permis de plus que le maire de Pignans.

G. C.

L.G.V. = un marché de dupes !  : tout le monde s’y attendait, l’opportunité d’une ligne à grande vitesse en Provence a donc été décidée le 6 décembre 2005. Par contre les études sur les 3 scénarios continuent. Quelle a donc été l’utilité du débat public qui a duré six mois ? A quoi ont servi les avis des uns et des autres avec tous les arguments développés sur cette LGV qui ne répond pas aux besoins   - de la région en matière de transport, d’aménagement et d’environnement ? Nous l’avons donc compris

la décision finale se fera sans l’avis du peuple (qui, ne l’oublions pas, financera), une fois de plus, les technocrates et les financiers  décideront. Certes des études nouvelles sont proposées sur les liaisons régionales rapides appuyées sur le réseau existant en revitalisant le ferroviaire national. Ces solutions complémentaires seront destinées à vérifier les performances et la faisabilité des 3 propositions, mais en prenant en référence l’étude de la LGV des métropoles du sud (Marseille, Toulon, Nice), en concertation avec les élus locaux. Nous savons déjà que c'est la plus chère !

Des études porteront aussi sur les conditions du prolongement éventuel du projet vers l’Italie, sur l’amélioration à court terme des dessertes régionales et du fret, ainsi que la desserte du réacteur ITER implanté à Cadarache. Tout cela pour donner de l’espoir à ceux qui y croient !  Nous ne sommes pas dupes, les élus et les pouvoirs publics seraient vraiment trop satisfaits de régler ce choix loin des regards des citoyens. Il est donc plus que jamais nécessaire de maintenir la mobilisation contre ce projet qui paraît si peu objectif puisqu’on n’en finit pas de l étudier

                                                                                                                          P. G.

Avis de recherche : l’équipe du journal recherche des parents d’élèves ou des enseignants qui auraient été concertés tout au long du projet d’étude et de conception de l’agrandissement de l’école Jean Aicard.Leurs témoignages seront bienvenus dans nos éditions .

                                                                                                                        G. C

A propos du futur PLU (Plan Local d’Urbanisme) :

Rappelons-le, le PLU gonfaronnais présente le futur projet urbain en matière d’aménagement de la commune de traitement de l’espace public, de paysage et d’environnement. Il viendra en remplacement du POS (plan d’occupation des sols) actuel. Il s’agit d’un projet d’aména- gement et de développement durable du territoire gonfaronnais (PADD), important pour chaque citoyen contribuable.

Or l’information à ce sujet est peu développée, pas d’affichage significatif, mais seulement des annonces aux personnes présentes lors des réunions publiques, qui se sont déroulées à la salle polyvalente depuis 2001. Pourtant des expositions sont en place à la mairie et présentent un récapitulatif de ce futur PLU. En avez-vous été informés ?

Les nouvelles orientations proposées par l’équipe municipale vous concernent directement et vous serez amenés à vous prononcer sur ces choix lors d’une future enquête publique. Que ce soient des projets liés à l’urbanisation, l'habitat, l’animation économique, l’école (groupe scolaire), les espaces publics, la sécurité routière, les patrimoines agricoles et viticoles, l’environnement, les espaces boisés, le tourisme... tous ces sujets vous intéressent et, à notre niveau, nous développerons très prochainement un dossier complet sur les éléments du PLU et du PADD.

Les administrés de la commune doivent émettre leur avis, comme ils l’ont d’ailleurs fait dans le cadre du TGV ou de la LGV qui menace notre territoire. Aujourd’hui, le futur PLU ne prend pas en compte la menace réelle du passage du TGV sur la commune. Or, si c’était le cas, la copie du plan local d’urbanisme, du projet d’aménagement et de développement durable de la commune de Gonfaron serait entièrement à revoir.                                                                                                                               P.  G.

Le Bulletin Officiel des Annonces de  Marché Public (BOAMP)

a bien publié les annonces (appels d’offres et avis d’attribution) concernant la première partie des travaux de l’école Jean Aicard (gros œuvre, charpente-toiture et menuiserie extérieure) pour un montant de 428.493,31 Euros H.T. ne reste plus qu‘à terminer l’école en aménageant l’intérieur et, pour se faire, en publiant les appels d’offres correspondants. On aurait peut-être pu gagner du temps en publiant l’ensemble en même temps, ....    Mystère et boule de gomme, d’autant plus que le maître d’œuvre est le même  ! ! ! 

                                                                                                                          G. C.

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NOTRE DOSSIER  DU TRIMESTRE :   “ L ’ E A U ”

   1 - HISTORIQUE  :

 AU TEMPS DE LA PORTEUSE D’EAU : une corvée pénible et laborieuse

     Ce sont les Romains qui, en construisant des aqueducs, ont été les premiers à acheminer l’eau dans les cités. Malheureusement, les siècles qui ont suivi n’ont vu aucune autre avancée réelle dans ce domaine. Jusqu’au XIXe siècle, c’est à la source que l’on va puiser sa consommation quotidienne d’eau et au lavoir qu’on lave son linge !   

ll faut attendre 1880 pour que l’eau jaillisse enfin des robinets et que le premier tout-à-l’égout de l’histoire soit installé à Paris par le baron Haussmann. Mais avant cela, la ménagère a, en plus des corvées de vaisselle et de lessive, le souci de l’approvisionnement en eau.Les jours de lessive, par exemple, les besoins en eau sont plus élevés et impliquent des aller-retours supplémentaires au puits, à la source ou à la fontaine la plus proche. Les plus chanceux ou les plus fortunés peuvent faire appel aux services d’une porteuse ou d’un porteur d’eau professionnel.

Ce métier se répartit en trois catégories :

- les porteurs à bretelles qui, seuls, sont autorisés à puiser de l’eau gratuitement dans les fontaines publiques ;       

- les porteurs tenant à bout de bras un tonneau ;              

- et enfin, les plus professionnels, les porteurs d’eau équipés d’un traîneau, tiré par un cheval, chargé d’une tonne d’eau puisée au fleuve et revendue de porte en porte, dans les faubourgs les plus reculés.   Ces derniers sont les seuls à verser une légère redevance en contrepartie de leur approvisionnement en eau.

    Au XIXe siècle la multiplication, dans les grandes villes, des fontaines et autres points d’eau sera fatale au métier de porteur d’eau.            

Yvette DESAIN (Route de Collobrières à GONFARON)

    LES DROITS DE L’EAU : “le poids de l’histoire ! ”

               En Provence, depuis des temps lointains à aujourd’hui, où l’eau a toujours été rare, nos anciens disaient : “Eïci l’aïgo es d’or !

        L’eau à l’irrigation est un droit acquis depuis les Romains. Ce bien précieux relève, depuis des temps immémoriaux, de textes et de droits dont voici les dates principales :

 - 1299 - Une transaction est conclue entre IZNARD de GLANDEVES, dit le Vieux, et la population du Var.

              Elle était relative à l’histoire de l’EAU et des SOURCES  et ne fut respectée ni par lui ni par ses descendants.

 - 1339 - Le 5 septembre, une nouvelle transaction fut reprise  avec JEAN de CLANTES, apparenté aux Castellane.Elle  organisait autonomie et démocratie en  PROVENCE, seigneurs et manants étaient égaux et avaient mêmes droits et responsabilités. L’accord fut établi à Cuers, sans doute parce que le signataire,  Chevalier de la REINE JEANNE d’ANJOU, en était originaire. Les DROITS d’EAU  étaient transcrits : le seigneur n’avait pas plus de droit d’eau et d’arrosage  que les autres habitants des villages. Il lui  était interdit d’arroser avant son  tour et bénéficiait du même temps que les autres habitants.  Chaque année à la SAINT MICHEL, dans chaque commune de PROVENCE, devait se réunir une assemblée formée du seigneur, d’un ou deux notables, du syndic, des manants ou des pauvres au nombre de cinq et de deux représentants de la commune voisine. En cas de désaccord, le litige était tranché par la REINE ou le ROI. Depuis cette époque, les habitants se sont petit à petit émancipés. Aussi, lorsque le ROI de PROVENCE meurt sans héritier direct, ses possessions reviennent à son cousin le ROI de FRANCE, qui voit là une excellente affaire. Cependant il dut laisser aux PROVENÇAUX leurs  COUTUMES et PRIVILEGES.

- 1722 - Tous ces droits et privilèges sont confirmés par le Parlement d’AIX en  PROVENCE et ce, à  perpétuité.

- 1790 - Si, dans la nuit du 4 août, NOBLESSE et CLERGE renoncent à leurs privilèges, les DROITS D’EAU ancestraux des manants et habitants de l’ancien royaume de PROVENCE sont maintenus.

La Communauté Européenne reconnaît aujourd’hui les acquis du passé. Les sources et les cours d’eau du département du Var sont des eaux réservées à l’irrigation par des titres de droits seigneuriaux royaux et l’Edit des moulins reconnus droits romains.

 

                                                                             Paul GARCIA (Quartier Rimauret à GONFARON)

Source : archives départementales

              “ CUERS - LE VAR - LA PROVENCE” 

   

« L’AILLE, retour aux sources »

 Extrait du rapport des cours d’eau du département varois et sur les moyens d’augmenter les irrigations

            par M. BOSG en 1843. Commune de Gonfaron : l’Aille    

 << rive droite : A la source, il y a un petit canal en maçonnerie, pour la mise en mouvement du moulin à plâtre du sieur Martin, et pour l’arrosage d’une très-petite étendue de terre. Depuis la source jusqu’à Gonfaron, les eaux d’Aille, divisées en trois branches, servent à l’irrigation et à fournir des forces  motrices à un moulin à farine, un moulin à huile et une ressence appartenant au sieur Allègre. En aval du pont de Maraval, au-dessous de Gonfaron, les eaux sont prises au moyen d’un barrage, pour le service du moulin à huile de M. Vian, qui se trouve sur la rive opposée, et auquel elles arrivent par un aqueduc sur la rivière. Ce barrage existe depuis environ 60 ans.

   << rive gauche : Au quartier du Châteauvert, les eaux nécessaires à la mise en mouvement du moulin à farine de M. Rousse, et à quelques arrosages, sont prises au moyen d’un barrage.

   << rive droite : Dans  le même quartier, il y a successivement deux barrages en maçonnerie pour le service des irrigations.

   << rive gauche : Au quartier de la Bastidasse, il y a également deux prises pour le service des arrosages, dont l’une sans barrage et l’autre munie d’un barrage en bois.

   << rive gauche : Au quartier du Rimouré, les eaux d’arrosage sont dérivées au moyen d’un barrage en pilotis.

   << rive droite : Au quartier du Rayel, il y a une prise d’eau avec barrage pour la scierie de M. Clément.

   << rive gauche : En face de la scierie ci-dessus, les eaux d’arrosage sont dérivées sans barrage.

   << rive droite : Au quartier de Codeilong se trouve, sans barrage, la prise d’eau pour l’irrigation des terres de M. Laure.

   << rive gauche : Dans le même quartier, les eaux nécessaires aux scieries de M. Hyppolite sont dérivées au moyen d’un barrage en  maçonnerie sur pilotis.

   << rive droite : Dans le même quartier, M. Longeon dérive, sans barrage, les eaux nécessaires à l’irrigation de ses terres

   L ’étendue des terres arrosées au moyen des eaux de l’Aille, sur le territoire de Gonfaron, est de 53 hectares ; cependant je n’ai trouvé que 21 litres d’eau par seconde pour son débit, le 12 octobre 1843. Il est probable que, dans la saison des arrosages, ce débit est plus considérable mais, quoiqu’il en soit, les eaux me paraissent être employées avec une sage économie dans cette commune. Le règlement qui en régit la distribution est du 30 mai 1822.

  Nous connaissons tous aujourd’hui malheureusement la situation de l’Aille, qui a si mal évolué au fil du temps (sécheresses, pollutions, utilisations abusives...) Cela ne concerne pas seulement cette rivière et la situation se généralise. Or, pour pallier aux difficultés grandissantes rencontrées par ces cours d’eau, une solution pertinente était envisagée il y a quelques années pour assurer la desserte en eau à l’irrigation de toute la dépression permienne.

 Il s'agissait de réaliser la branche VAR IV du Canal de Provence (à partir du VERDON). Une connexion au canal qui devait partir de la Vigne Terre à Belgentier en desservant toutes les communes de la plaine jusqu’aux Arcs.

La Société du Canal de Provence (SCP) avait 15 ans (financement à l’appui ! ) à compter de l’obtention de la concession (15 mai 1963) pour réaliser cette branche IV de son réseau de distribution d’eau, destiné à irriguer le centre du département. Or, jusqu’à présent les travaux sont différés et le projet soigneusement oublié. POURQUOI ?

La communauté de communes “CŒUR DU VAR”, composée aujourd’hui de 11 communes, se doit de soutenir et réactualiser le projet d’extension des réseaux d’eau du Canal de Provence jusqu’au centre Var, comme cela était prévu et financé.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Paul GARCIA (Quartier Rimauret à GONFARON) 

 2 - NOS RESSOURCES EN EAU

Sur la commune de Gonfaron, ces ressources ne sont pas négligeables et doivent être préservées et protégées. L’alimentation en eau provenant du territoire de la commune est assurée à partir de plusieurs ressources propres :

 

 - les sources de Fontfraye (situées au sein des roches cristallines poreuses des Maures) : elles sont nombreuses (13 réceptacles). L’eau provenant du massif cristallin est  abondante en fer, mais pourrait être davantage exploitée après un  entretien sérieux du réseau.

- la source et le captage du Maraval (Montauds, route de Flassans - D 39) sont situés au sein des calcaires fissurés du Trias.

 - les sources de St Tiburce, superficielles mais extraordinaires (au sud de la coopérative vinicole) car elles apportent l’eau à la majeure partie de nos fontaines, et surtout “intarissables”. Elles proviennent des profondeurs calcaires situées plus au nord et aboutissent à  quelques mètres de profondeur. Le trop plein de ces sources s’écoule également dans le lit de la rivière l’Aille.

      Alimentées par les eaux de pluie, ces sources naturelles sont du plus grand intérêt pour notre commune. Elles constituent des ressources particulièrement vulnérables aux risques de pollution et nécessitent des mesures strictes de protection (clôture, rail de sécurité, fossé étanche... ) des zones de vigilance au sein desquelles on doit veiller à l’application scrupuleuse des différentes réglementations concernant la protection des eaux.

    Les sources de St Tiburce et la source et captage du Maraval couvrent les besoins, à raison de 32 à 98 %  selon la saison. Ces ressources propres de la commune gonfaronnaise sont complétées par l’intermédiaire du Syndicat à péage intercommunal d’alimentation en eau des sources d’Entraigues sur la commune de Vidauban.

      Quant à la protection souhaitée des ressources en eau de la commune de Gonfaron, on ne peut pas dire aujourd’hui qu’elles soient satisfaisantes : les sources de St Tiburce sont aujourd’hui au beau milieu de lotissements, sans aucune délimitation, ni clôture.  À  proximité des voies de communication de ces lotissements, le danger de pollution existe.  

       En ce qui concerne la source et le captage du Maraval, situés en bordure de la D 39 : l’étanchéité de part et d’autre de cette voie n’est pas assurée, ni même protégée par une clôture. Une telle richesse en eau pour la commune mérite une véritable attention (périmètre de protection, abords toujours débroussaillés et nettoyés, cours d’eau du Maraval entretenu jusqu’au village).

       Tout le monde est d’accord sur le fait que l’eau est un bien précieux qui appartient à tout le monde.

     La gestion de l’eau confiée aujourd’hui à une société privée par délégation de service public ne nous satisfait pas. Il y a une véritable main mise des sociétés privées sur la gestion de l’eau de nombreuses communes, et ce n’est pas inéluctable. Une gestion directe communale ou une gestion intercommunale, est possible.

Cette prise de conscience d’une gestion publique fait son chemin, et des élus de tous bords sont de plus en plus nombreux à dénoncer les abus de la délégation de service public en matière de gestion de l’eau. 

La bataille de l’eau continue !

  Paul GARCIA (Quartier Rimauret à GONFARON)

 

COMMENT ECONOMISER L’EAU ? :

 

  Il existe de nombreuses idées pour réduire la consommation d’eau potable des ménages.

          En voici une liste non-exhaustive :

récupérer l’eau de pluie : avec une citerne enterrée ou non, en souhaitant une  incitation fiscale.

  économiser l’eau utilisée en ne laissant pas l’eau couler inutilement :

- réparer les robinets qui fuient ;

   - prendre des douches rapides en arrêtant l’eau pendant qu’on se savonne ;

   - arrêter le robinet en se brossant les dents ;

   - utiliser une chasse d’eau économe ;

   - donner l’eau de lavage des légumes aux plantes

         

 

 

 

          Il faut que tous les ménages français connaissent ces méthodes pour économiser l’eau potable.

Une brochure pourrait être jointe à la facture d’eau et des spots publicitaires doivent continuer à informer le plus grand nombre.

        Si les ménages français se sentent de plus en plus concernés, les entreprises devraient également trouver des solutions qui leur sont propres. L’Etat peut les y inciter. Mais comment ?

  Christian LIGNER (Quartier Mûrier à GONFARON)

3 - L’EAU ET NOTRE SANTE :      

L’eau est essentielle à notre organisme. Elle constitue plus de 60 % du poids d’un adulte. C’est le deuxième élément vital après l’oxygène.

        Deux tiers de l’eau de notre organisme sont répartis dans nos cellules, nos différents tissus et organes et le dernier tiers compose le sang et la lymphe qui circulent dans tout notre corps. En plus de ce rôle constitutif, l’eau permet le transport des nutriments, sels minéraux et vitamines dans l’organisme. Elle sert de véhicule pour les déchets... Elle contribue aussi au maintien de la pression artérielle et au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire.

Bref, parce qu’elle agit sur tous les fronts, elle est vitale ! D’ailleurs, l’eau est si précieuse pour l’organisme que, malgré ses réserves importantes, notre corps demeure singulièrement économe : seulement 2,5 litres sont éliminés chaque jour à travers la transpiration et la respiration (0,9 l/j), l’urine (1,5 l/j) et les selles (0,1 l/j).  Il est donc indispensable de compenser cette perte quotidienne par une alimentation variée et en buvant beaucoup d’eau.

       Boire, d’accord  !   Mais quelle eau ?

       Il est difficile de choisir une eau parmi toutes celles qui “jaillissent” sur le marché. L’une est minérale et riche en calcium, l’autre de source et contient plus de magnésium ou de sodium. Le mieux est de trouver celle qui convient à chaque étape de votre vie : grossesse, régime, maladie, sport... et bien sûr à vos goûts !

       A chacun son eau !

* pour toute la famille : ces eaux peuvent être bues par tous, à volonté. Faiblement minéralisées, elles facilitent le travail des reins, sans les surcharger. Idéal pour s’hydrater tout au long de la journée !

* pour les bébés et les futures mamans  : on conseille les eaux pauvres en sel et minéraux pour la préparation des biberons des nourrissons dont les reins immatures peuvent parfois être altérés par une surcharge de minéraux. Elles sont aussi idéales pendant la grossesse, lorsqu’un excès de sel favorise la rétention d’eau.

 * pour les enfants  : après 3 ans, les enfants ont des besoins accrus en fluor. Cet oligo-élément renforce la qualité de l'émail dentaire et intervient dans la prévention des caries.

La consommation régulière d’une eau fluorée peut donc être conseillée par votre médecin.

 * pour les adolescents et les seniors :

 tout comme les seniors, les enfants âgés de 10 ans et plus, en forte croissance, ont besoin d’apports calciques élevés. Il est conseillé, en sus des produits laitiers, de consommer des eaux minérales naturelles riches en calcium. 

* pour les personnes au régime : comme les aliments les plus riches en magnésium sont aussi souvent les plus caloriques (fruits et légumes secs, céréales, cacao…), les eaux « magnésiennes » représentent

un supplément de magnésium très utile lorsqu’on suit un régime amincissant ou que l’on manque d’appétit. Le magnésium présente de plus des propriétés laxatives et une bonne hydratation peut favoriser/stimuler la digestion.Boire de l’eau en mangeant ne fait pas grossir, et boire entre les repas ne fait pas maigrir : l’eau est “neutre” sur le plan calorique.      

         Peut-on boire l’eau du robinet ?

         Provenant souvent d’eau de surface, l’eau du robinet est traitée, très contrôlée et donc potable même si son goût n’est pas toujours agréable. Le matin au réveil, laissez couler un peu d’eau avant de la boire car elle peut s’être chargée pendant la nuit en éléments contenus dans les tuyauteries ou les canalisations.

         Pensez aussi à la consommer bien fraîche. Un séjour au réfrigérateur permet d’atténuer le goût de chlore. Vous pouvez aussi aromatiser l’eau avec un peu de jus de citron ou quelques feuilles de menthe, ou encore utiliser un filtre spécial pour l’eau à boire qui diminue les taux de métaux lourds résiduels.

Yvette DESAIN (Route de Collobrières à GONFARON)    

LES PESTICIDES DANS L’EAU : omniprésents

        Si dans les aliments on retrouve surtout des insecticides et des fongicides, dans l’eau, au contraire, on trouve un peu de tout, mais ce sont les désherbants qui tiennent la vedette.

       Lors d’analyses effectuées en 1999 et 2000, dans 3.000 points de mesures, l’IFEN (Institut Français de l’Environnement) a recensé 148 pesticides différents dans les eaux de surface et 62, dans les eaux souterraines.

L’atrazine, principal désherbant du maïs qui a été - enfin - interdit fin 2000, vient en tête du classement. Le round-up, longtemps présenté comme dégradable, est présent dans plus de 30 % des eaux de surface.

       La loi fait obligation aux sociétés de distribution d’eau de délivrer au robinet une eau qui respecte les normes françaises de potabilité. Ces normes ont été modifiées par décret du 20 décembre 2001, pour se mettre en conformité avec une directive européenne de 1998.

       Outre les pesticides et les nitrates, les principales inquiétudes portent sur les métaux lourds et sur les risques de contamination micro biologique. 

Conseils ménagers :

* pour ne pas polluer l’eau ou réduire l’impact de sa pollution au minimum : (l’Etat pourrait taxer ou interdire les produits les plus polluants pour nous aider à choisir)

   - acheter des lessives sans phosphates ;  - acheter des savons ayant un impact minimum sur l’environnement : un pain de savon dure plus longtemps et est souvent moins agressif ;  - bannir tous les produits agressifs de nettoyage ménager ; - - ne pas jeter n’importe quoi dans les  toilettes ou l’évier (l’huile doit être emmenée à la déchetterie avec tous les produits toxiques pour l’eau) ;  - rapporter les emballages vides des pesticides chez votre commerçant ;  - déposer les piles usagées aux points de collecte spécifiques...

 Christian LIGNER (Quartier Mûrier à GONFARON) 

ET LE PLOMB ?

       Au cours du siècle dernier, le plomb fut souvent utilisé pour les conduites d’eau. Alliant maniabilité et faible coût, il permit la réalisation de nombreux réseaux publics (fréquent jusqu’en 1960, puis marginal jusqu’en 1995) et l’installation des réseaux intérieurs par les plombiers (jusqu’en 1950).

      Aujourd’hui, outre d’anciennes canalisations secondaires de faibles diamètres entre le réseau principal et la distribution au particulier, la présence de plomb dans l’eau du robinet peut être due aux soudures à l’étain (jusqu’à 60 % de plomb), aux alliages de cuivre (maxi 5 %), à l’acier galvanisé (maxi 1 %) et même certains PVC d’origine étrangère, stabilisés avec des sels de plomb.

      Le ministère de la Santé estime, au plan national, que 34 % des conduites intérieures sont en plomb, ainsi que 37 % des branchements publics ! Le problème est si crucial que la mise aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé se réalisera en deux temps. Depuis janvier 2003, le taux maximum est situé à 25 µg/l, à partir de janvier 2013, il sera de 10 µg/l. Le temps est ainsi laissé pour modifier les réseaux publics de distribution et les canalisations intérieures.

      A Gonfaron, selon un avis du service des eaux au Conseil Municipal, il resterait environ 240 compteurs “plomb”. Mais qu’en est-il des conduites et des réseaux intérieurs... ? D’autre part, l’eau du village a un potentiel de dissolution du plomb élevé, son PH neutre si situe en moyenne entre 7.08 et 7.44 unité PH ; c’est une eau très dure, très minéralisée, elle est fortement bicarbonatée, sa température de distribution est élevée (18.1° à la source en mai 2005 à midi, 19.9 ° au lavabo de la mairie en novembre 2004).

      Pour faire le point sur la situation, nous avons réalisé une enquête à visée statistique dans une partie du vieux village, dont nous vous révélons les résultats :

m     Nous disposons d’une analyse au lavabo de la mairie, réalisée en novembre 2004, où le taux de plomb n’est pas détectable.

m     En dehors de l’affichage sur les panneaux municipaux, les habitants sont peu informés sur les caractéristiques de leur eau du robinet.

m     Un premier dépistage sur dix-huit points de prélèvement par papier sensible a été réalisé selon un mode aléatoire.   Il nous a révélé la présence de plomb dans une zone  bien définie et son absence aux fontaines et dans l’autres lieux. Mais comme ces bandelettes ont un seuil de détection très bas (5 µg/l, inférieur aux normes de qualité), nous avons voulu confirmer ou infirmer ces données par des mesures quantitatives.

Bandelettes positives

  Nombre

    Fréquence

     1er écoulement

13

72 %

     Après 1 minute

10

55 %

m     La seconde phase de l’enquête a permis la mesure du plomb dans l’eau sur dix points de prélèvement que nous avons dénommés G1, G2, .....

m     Ces prélèvements ont eu lieu en hiver, c’est-à-dire à une époque de l’année où la faible température de l’eau contribue moins à la dissolution du plomb.

m     Cette seconde mesure par échantillonnage a eu lieu après un écoulement de plusieurs litres d’eau et l’après-midi (c’est-à-dire à un moment de faible concentration, après les repas, la vaisselle, les toilettes, où le temps de stagnation risque d’être inférieur à une heure), soit par un prélèvement dans deux litres d’eau recueillis le matin.

 Or le taux de plomb peut varier de 1 à 10 selon le temps de stagnation de l’eau dans les réseaux.

m     Résultats :

Seuil

Nombre

Fréquence

>  5µg/L

7

53 %

>/= 10µg/L

3

23 %

m     Sur trois lieux, le taux est supérieur ou égal à la norme requise à partir de 2013  (10 µg/l), sur cinq autres, les taux s’en approchent, sur un endroit, le taux s’approche de la norme requise en 2003 (25 µg/l). Ce qui, compte tenu du faible temps de stagnation de nos prélèvement dans les conduites, peut laisser supposer des quantités plus importantes lors de la première utilisation des robinets en début de journée.

m    Au plan statistique, bien que l’échantillon soit faible, 23 % des prélèvements dépassent la norme 2013 et 38 % s’en approchent. Ces taux atteignent respectivement 33 et 55% pour une zone où selon les riverains, il existerait des conduites publiques en plomb et où tous les tests à la bandelette s’étaient révélé positifs. Le taux moyen de plomb (10.50 µg/l) dans cette zone est supérieur à la norme 2013.                                          

 Bien entendu, le rapport de cette étude sera communiqué aux services compétents et il nous semble que dans l’intérêt de la population, il faudrait entreprendre quelques actions :

m     Réaliser des mesures plus étalées dans la journée, dans des zones sensibles, par des dispositifs adaptés, tels que des robinets intégrateurs.

m     Repérer toutes les zones sensibles du village (ce que nous n’avons pas les moyens de faire) et qu’il est possible de réaliser à partir du plan des conduites en déterminant leur nature.

m     Réaliser des diagnostics plomb pour tous les particuliers concernés et demandeurs.

m     Si les résultats confirment la présence conséquente de plomb, entreprendre, comme cela a été réalisé pour les compteurs plomb, une évaluation des branchements du réseau public. A partir de cette évaluation, programmer la réfection des réseaux plombés et dans l’attente, installer des filtres “charbon” chez les usagers concernés, et pourquoi pas, distribuer gratuitement de l’eau en bouteille pour les jeunes de 0 à 6 ans ?   

     Ces actions ont un coût, mais peut-être que la compagnie des eaux, plutôt que de distribuer une grande partie de ses bénéfices à ses actionnaires, pourrait les financer !

                                             Gérard CHARMONT (Infirmier Diplômé d’Etat - Chemin des  Bauquières à GONFARON)

  Sources : Ministère de la santé

  Inserm  

4 - L’EAU, UN ENJEU MAJEUR :                   

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à reconnaître la grande fragilité de nos réserves en eau dans le Var. L’évolution des besoins, toujours plus importants, ne fait qu’aggraver ce constat.

      Pourtant nombreux sont celles et ceux qui, par le passé, avaient tiré la sonnette d’alarme en indiquant qu’il ne fallait pas toucher aux eaux souterraines de notre région, car intégrées dans un sous-sol dont les assises sédimentaires ont été touchées à l’ère quaternaire.

     Malheureusement, des atteintes (passées ou futures) continueront, sans aucun doute, à porter préjudice aux réserves en eau de notre région.

 Citons :

¯ l’opportunité de capter les eaux de Néoules-Garéoult, en vue de l’alimentation en eau de Toulon ; heureusement abandonnée car elle risquait d’assécher toute une partie du  Var (vallée de l’Issole) ;

¯ construction de nombreux barrages :

        Dardenne, en aval du gouffre de Ragas ;

        Lac Ste Suzanne (Lac de Carcès), en aval de la Fontaine  d’Ajonc à Cabasse (qui forme tout le débit de l’Issole, à son entrée dans le Caramy) ; ce barrage (8 millions de m3) ne suffit pas aux besoins de la ville toulonnaise ;

        Barrage en voûte dans l’Esterel, qui devait retenir 50  millions de m3 au Trayas et ouvrir 2.000 ha à l’irrigation.

         On sait que ce barrage à Malpasset, céda le 2 décembre 1959, emportant les chantiers de l’autoroute, les camps militaires, les maisons de la plaine... On compta quelques 700 personnes disparues.

       On s’étonne aujourd’hui que la loi du 5 avril 1923 soit restée lettre morte et que ses dispositions n’aient pas contrebalancé tous ces projets (loi relative au développement des irrigations et à l’amélioration de l’alimentation en eau publique dans les départements 13 - 83 - 84, au moyen des eaux du Verdon).

      C’est ce que devait réaliser la Société du Canal de Provence. (S.C.P.) Des captages d’eaux souterraines effectués par cette société (Massif d’Agnis dans le Var)  sont à l’origine de nombreuses perturbations sur le régime des cours d’eau du Var (Gapeau, Caramy, Issole...) La galerie Tourves-Signes ponctionne toujours de l’eau dans le Massif d’Agnis (prolongement oriental de celui de la Ste Baume et qui recèle en son sein une très importante nappe aquifères qui alimente un grand nombre de sources de notre région).

 

       Les nombreux forages drainants, réalisés par la S.C.P. et qui comptaient dériver ces eaux au profit de Toulon, n’auraient pas été bouchés d’après les renseignements des foreurs de l’époque ! 

 Paul GARCIA (Quartier Rimauret à GONFARON)

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     COUP DE CŒUR :  Au fil de l’eau.... Au fil de la vie... ”

 

Du versant du Jura ou des Alpes, des pentes du Kilimandjaro,

Descendant les plaines, tu nous irrigues de tes vertus bienfaitrices.

Tu te teintes de vermeil quand nous crions : Patrie ! ou Révolution !

Du bord du Gange ou aux fronts baptismaux, tu revêts ta parure mystique.

Quand le dard du feu embrase nos contrées, tu es notre plus fidèle alliée.

De Vaisons la Romaine aux plages asiates, tes colères sont aussi redoutables.

A l’avènement de la vie, juste avant que la mère n’enfante, tu deviens plurielle,

Et on parle, en la matière, de perte des premières eaux.

Quand le labeur nous écrase et que le corps demande grâce, tu suintes ;

Quand l'appétit est féroce et les boyaux encombrés, on t’apprécie en gorgées.

Le ventre vide depuis trop longtemps, on doit t’user avec précautions.

Nos joies, nos peines, tu les exprimes en perlant sur nos joues.

Nous crions famine quand tu es absente et le grain trop petit ;

Tu nous permets d’aller de pays en pays, de poissons en canaux sur tes flots.

Tu t’irises de lumière quand alliée au soleil tu deviens arc-en-ciel.

Il est profondément injuste que ton son ne se cantonne qu’à la 15ème place dans l’alphabet...

 

Jean-Luc BAMBA (Route de Collobrières à GONFARON)

Nous ouvrons cette rubrique “COUP DE CŒUR” à tous les poètes ou les passionnés : si vous voulez partager une passion ou un don, n’hésitez pas à nous contacter,  nous aurons le plaisir de vous éditer.                                         

VIE PRATIQUE : 

Les recettes de Tante Yvette !

       Erratum : dans le texte de la recette du numéro précédent, il fallait bien sûr incorporer le fromage de chèvre à la préparation, avant de farcir les tomates. Toutes mes excuses pour cet oubli !

 

     FAISAN AUX ORANGES ET AUX NOIX : (une de mes recettes favorites pour les 

fêtes, très facile à réaliser et vraiment délicieuse !)

  Ingrédients (pour 4 personnes): 1 faisan bardé, 50 g de beurre, sel, poivre, 250 g de noix décortiquées (cerneaux), 1 dl de porto, 2 oranges.

   Faites dorer le faisan dans le beurre, assaisonnez, ajoutez les noix décortiquées, mouillez de porto et du jus des oranges. Laissez mijoter, cocotte couverte, pendant 45 mn.

Servez le faisan entouré de noix, avec à volonté une garniture de zestes d’oranges blanchis à l’eau bouillante.

Astuces : vous pouvez utiliser le faisan entier, comme dans la recette, mais aussi le découper, le goût n’en sera que plus prononcé !  Si vous ne pouvez avoir de faisan, cette recette est aussi très savoureuse avec une bonne pintade fermière... Avec les abattis de la volaille et quelques os de veau, vous pouvez faire un petit fond de sauce que vous ajouterez  en fin de cuisson pour corser et lier la sauce (facultatif).

                Bon appétit ! !

       * L’énigme

           Solution de l’énigme du numéro précédent :

                Soit X le nombre de manifestants :

                 X + 1 est multiple de 2, de 3, de 4..., de 9, de 10.

    X + 1 est donc multiple du plus petit commun multiple de ces nombres, soit un multiple de 23 x 32 x 5 x 7

    X +1 est donc multiple de 2.520

    X +1 = k x 2.520 (k entier)

    K ne peut valoir que 1 (car k x 2.520 <= 5.000)

    donc X = 2.519.

 

         Nouvelle énigme :

           On les trouve la nuit sans qu’on les ait cherchées, mais on les perd le jour sans qu’on les ait volées.

               De quoi s’agit-il ?

                                                                             Réponse dans le prochain numéro !

                                                                         Yvette DESAIN (Route de Collobrières à GONFARON)

JANVIER 2006